Bébé à une peau atopique…

Ça a commencé avec les premiers rhumes… de petites plaques rouges aux articulations, genre peau sèche, bref rien de bien grave, confirmé par le pédiatre. Mais ça ne partait pas vraiment, et ça commençait à le démanger sévère. Mais c’était comme ça, il fallait juste l’hydrater, et ça partirait tout seul vers 4 ou 5 ans. Il faudra quand même surveiller car c’est souvent signe d’un terrain allergique.

Ça a commencé a devenir inquiétant à la dernière bronchiolite. De petites sécheresses aux articulations c’est carrément passé aux grosses plaques rouges partout sur le corps, sauf sous la couche (qui protège réellement bébé des agressions extérieures apparemment). Le pédiatre a confirmé que ça flambait lors de poussées de fièvres, et qu’il fallait juste hydrater. C’est comme ça les peaux atopiques. Ça touche un bébé sur 5, ou sur 10 selon les sources. Mais ça ne démange pas, paraît-il. Mon œil, car le Mini lui ça le démange terriblement. Tellement qu’il n’en a pas dormi une nuit entière, grattant tout ce qu’il pouvait à travers le pyjama, frottant ses petites jambes sur le matelas à qui mieux mieux… Le tout en pleurs bien évidemment. Deux, trois coups de fil au pédiatre plus tard, il a fini par suggérer l’éosine. Ça soulage bien l’éosine, mais c’est rouge quoi… Note pour plus tard, ça existe en incolore parait-il ! Et puis l’éosine, ça fait sécher les plaies. Ça a donné un bébé tout croûté de partout, mais la bonne nouvelle c’est que tout est tombé quelques jours plus tard sans trace ni cicatrice.

Depuis, il y a des hauts et des bas, mais ça ne s’en va jamais vraiment. Et il se gratte toujours autant. Donc nous avons recontacté le pédiatre. Il nous a conseillé une crème, le dexeryl, classique pour l’hydratation et les rougeurs… Pas la peine de se ruiner en Mustella et autres Klorane (celles que nous avons testées), puisque ce qui compte c’est l’hydratation. De toute façon aucune des trois n’apporte un réel résultat, et il suffit d’un petit rhume pour que tout flambe à nouveau. Si encore ça ne démangeait pas, je vous dirais peu importe ! Mais voilà, mon Mini Monsieur se gratte à sang, et je peux vous dire que c’est impressionnant, et un peu flippant aussi. Sans compter l’allure que ça lui donne : pas question d’aller à la piscine dans cet état là, obligée de se justifier à la crèche et de leur donner la crème, juste pour les rassurer, car non, ce n’est pas contagieux…!

Nous avons donc essayé trois crèmes, qui soulagent légèrement les démangeaisons (c’est déjà ça), consulté une rebouteuse qui lui a fait la prière du zona (qui ne tente rien n’a rien), et même tenté une expédition vers une fontaine miraculeuse (c’est dire à quel point nous en sommes !) qui n’ont pas donné grand chose…

Et enfin profité d’un rendez-vous de monsieur chez le dermatologue. C’est pour ça que j’écris ce billet. Parce que le dermatologue, s’est exclamé un peu dépité « mais c’est quoi le problème des pédiatres avec la dermatite atopique ? ». Car si on n’en connaît pas vraiment la cause, les peaux atopiques ont bel et bien un autre traitement que la simple hydratation. Et du coup comme le dermato, je m’interroge. Ok comme le pédiatre je ne suis pas une grande fan de la médication systématique, mais quand ton gamin se gratte à sang en pleurant toute le nuit, il y a des limites ! Une préparation effectuée par le pharmacien sur prescription du dermato est donc en test depuis deux jours après le bain donné avec un gel douche spécial… Je ne sais pas trop ce qu’il y a dedans, à part une infime quantité de cortisone. Pas la peine de vous dire que je place beaucoup d’espoir dans ce traitement ! Et force est de constater qu’au bout de trois jours d’application la peau semble déjà plus saine et les nuits qui pouvaient être ponctuées de cris qu’on pouvait mettre sur le compte des démangeaisons, sont paisibles à 100%… Tout ça pour dire que quand vous n’êtes pas convaincus par les conseils du pédiatre, demander l’avis d’un spécialiste peut s’avérer utile !

Et aussi qu’entre une simple peau sèche et une peau atopique il y a quand même une bonne nuance… Nuance qu’il convient de traiter puisque c’est possible.

Pouce ou Tétine ? [Anniblog – Concours Inside !]

Vaste débat que celui du pouce ou de la tétine… Comme si franchement, nous parents, on pouvait choisir !

Comme tous les futurs parents pas encore parents, j’avais mon avis sur la question. J’avais vu mes parents galérer pour que ma petite sœur lâche enfin sa tétine, sans succès, jusqu’au jour, celui de ses 5 ans, où elle décida toute seule de balancer tout le trousseau dans la poubelle, devant ma mère inquiète de la nuit que nous risquions de passer avec une petite sans tétine… Mais finalement s’en était bel et bien fini, et c’est passé comme une lettre à la poste. Mais 5 ans tout de même, c’est beaucoup pour une tétine. Alors elle ne passerait pas par nous. Du moins c’est  ce que je croyais…

Futur parent ne te fais pas d’illusion, c’est pas toi qui décide !

http://www.didier-jeunesse.com/livre/tetine-man-tome-123/Tétine Man 

Petit Monsieur n’a eu aucun besoin ni de tétine, ni de pouce, pendant 5 mois. Aucune envie de se lever la nuit pour aller lui remettre dans la bouche, aucun pleur intempestif de sa part, tout était réuni pour le no tétine, et ses petits doigts tétés par ci par là suffisaient à assouvir son besoin de succion. Ça, et des tétées d’une heure au sein. T’as beau être une pro allaitement, ça devient vite chronophage… Et puis un jour à 5 mois c’est le drame… Le biberon de lait maternel n’est pas totalement décongelé, comme c’est ton premier tu évites à tout prix le micro ondes même en cas d’urgence, tu n’allaites plus à cette heure là donc rien dans les nénés, et ça pleure, ça gueule même, bien fort, et cette tétine offerte par ton pharmacien qui te tend les bras atterrit dans sa bouche. ET ça, miracle, plus un bruit jusqu’à la bonne température du bib… Je n’étais pas anti-tétine, j’avais même essayé quelques soirs difficiles, mais il la recrachait sans cesse. ce jour là il l’a gardée. Et c’est devenu la fameuse « MA TITIIIIIIIIIIIIIINE » (ça c’est la phrase fétiche en cas de chagrin les trois années qui suivent cette rencontre entre eux et la Titiiiiiiiiiiiiiiiine).

On a géré ça comme des chefs. Jamais la nuit (toujours pour éviter se lever en cas de perte de l’accessoire), pas trop la journée (là c’est plus difficile…) et puis vers deux ans et demi on a commencé à parler de l’abandonner. Ce ne fut pas une mince affaire. Et puis je me suis souvenue de cette histoire avec ma sœur… Ce qui nous avait frappé c’est l’aplomb avec lequel elle avait tout jeté. Elle l’avait décidé et c’était fini. j’ai vite compris que Petit Monsieur ne la lâcherait que quand il l’aurait décidé. Et c’est ce qu’il a fait. Vers trois ans et demi, Noël approchant il avait décidé de la donner au Père Noël (pour les petits enfants qui n’ont pas assez de sous pour en avoir une – oui, mon fils est altruiste). Et puis il l’a oubliée dans le lit parapluie de la sièste. J’ai fait comme si je n’avais pas vu et il ne l’a plus réclamée. Un jour j’ai quand même posé la question. J’ai eu pour réponse que ce n’était pas grave, que le Père Noël la trouverait bien tout seul  avec ses pouvoirs magiques. Voilà comment c’est arrivé.

Quand tu gères comme ça tu reprends confiance, oui je peux décider ! Mais en fait non. Mini Monsieur n’a pas trouvé son pouce à la naissance (et sincèrement je me suis toujours dit que question dentition, pouce ou tétine ça devait être le même combat, et qu’il était plus difficile de se débarrasser d’un pouce que d’une tétine, on va quand même pas leur couper les doigts…), et ses hurlements quasi permanents la nuit ont conduit à l’achat du graal dès le retour à la maison (parce que tout seul avec maman à la maternité c’est pas grave mais quand papa veut dormir, tout de suite il comprend qu’il faut trouver une solution…!). Et là tes principes sur la nuit tu les mets de côté, parce que se lever une fois pour remettre une tétine, c’est toujours mieux que de veiller des plombes pour calmer la bête. Bref, la tétine, c’est magique. Ça n’a pas soulagé les satanées coliques, mais ça a calmé mon bébé colérique entre ses crises. Et ça c’est déjà pas mal.

De toute façon c’est pas toi qui décide. C’est lui qui décide. Si ça colle à tes principes, c’est juste un coup de bol. L’enfant est roi. CQFD.

La collection tétines MAM 2015

La collection tétines MAM 2015

En matière de choix de la tétine, c’est pareil. La belle tétine I Love Maman, tu peux toujours lui coller dans le bec, si elle ne lui convient pas il te le fera savoir. Et ça crache loin un bébé parfois. Ou alors ça se lance dans un concours de grimaces (trop mignon en passant) mais ça règle pas ton problème. Bref comme pour le bib, il se peut que tu aies besoin d’en acheter plusieurs avant de trouver la bonne. Généralement quand ils sont habitués à une forme, si tu changes ils n’en veulent pas. Mais chaque loulou est différent donc comme toujours ça dépend ! En grande adepte de la marque MAM, surtout pour les biberons, j’ai opté pour leurs jolies tétines aussi. La forme de la tétine étant identique à celle de leurs biberons, Mini Monsieur l’a adoptée. En plus ils ont de très jolies formes et de nouveaux motifs tout le temps. Ça tombe bien parce que les tétines, c’est comme la deuxième chaussette, ça disparaît tout le temps. Et ça se mordille pas mal donc ça s’abîme des fois (à surveiller surtout – le mien est un vorace).

Il y a peu, on a eu une pénurie de tétines à la maison, et le Mini nous a fait une semaine sans, sans trop râler. J’en rachète une par sécurité, dans mon supermarché qui n’a pas de MAM, et il n’en a jamais voulu. Monsieur en rachète une en pharmacie, se trompe de marque, et rejet total. Et puis un petit matin il s’est réveillé avec dans la bouche ! Bref va comprendre… En tout cas, j’ai bien cru que s’en était déjà fini, mais non. Fausse joie. Il faudra attendre le Père Noël. Ou une autre combine. On verra. Enfin c’est lui qui verra !

Tout ça pour dire qu’à mon sens, le débat tétine ou pas est un faux débat. Tout comme le pouce. Le besoin de succion est inné alors pourquoi les en priver, surtout si en plus ça les calme ! Le tout est de bien réussir à leur faire comprendre rapidement qu’un jour il faudra s’en séparer. Dès lors qu’ils le comprennent ils s’en sépareront tous seuls. Facile à dire me diras-tu… Et toi, comment tu as fait, ou comment tu comptes faire ?

@MAM

@MAM

Trève de bavardage, parlons concours ! Pour l’anniversaire du blog, ma marque fétiche en biberons et tétines, MAM, te propose de super cadeaux ! Comme on causait tétines, il y en aura une, la Sucette PERFECT 6 mois, mais aussi un joli biberon 330 ml coloris gris métal, et pour finir une housse isotherme bleu ou rose hyper pratique. Et je suis super contente de pouvoir vous faire gagner ces lots que j’adore !

Pour participer, il te suffit de remplir ce petit formulaire, et si le cœur t’en dit de me laisser un petit commentaire, juste parce que ça fait plaisir ;-D

Le concours est ouvert jusqu’au 1er mars, le ou la gagnante sera annoncé(e) en édit de ce billet et sur ma page Facebook que je t’invite à liker ! Bonne chance !


**** Edit du 4 mars 2016 ****

J’ai procédé au tirage au sort et c’est Emilie qui remporte le lot ! Bravo à toi Emilie, tu peux m’envoyer tes coordonnées postales par mail sur desperatecouchpotatoe@gmail.com !

Tirage au sort

Bonne journée à toutes et à tous !

Ces choses qu’on fait moins (voire pas !) au deuxième…

Comme toutes les mamans, on s’efforce toujours au début d’être la mère parfaite. Et suivre pas à pas les conseils des magazines et du web, qui déjà eux-mêmes se contredisent, respecter scrupuleusement les consignes du pédiatre, du médecin, de la sage-femme, qui eux aussi ne sont pas toujours d’accord entre eux, n’est pas de tout repos. Surtout quand l’entourage s’en mêle !

Le problème est qu’en matière de parentalité, tout le monde en connaît un rayon, même ceux qui n’ont pas d’enfants, même ceux qui ont eu leurs enfants d’un temps que les moins de vingt ans… Bref, tout le monde sait mieux que toi. Alors tu te sens un peu paumée…

Heureusement, avec le temps, on se détend du string et on apprend à faire confiance à son instinct. Et on voit avec l’expérience. bébé grandit et on prend des habitudes, pas toujours les meilleures certes, mais bien plus cools que les règles scrupuleuses des manuels de parentalité. Et au deuxième, évidemment tu deviens encore un peu plus roots… Tout ce que tu t’es autorisée sur le tard pour le premier devient plus naturel plus tôt avec le second. Je ne te cache pas que des fois je culpabilise de ne pas être aussi scrupuleuse avec le Mini que lors des premiers mois du Petit… Mais globalement je suis plus cool, plus détendue, et ça, je pense que ça déteint sur les enfants. Quelques exemples des trucs qui m’auraient rendue malade au début mais qui finalement m’ont détendue :

  • Ne pas se laver systématiquement les mains pour préparer le biberon (sauf quand elles sont vraiment crados, je te rassure)
  • Troquer la vittel contre de la cristalline pour les biberons (c’est pareil et c’est moins cher)
  • Partir en vadrouille avec un seul sac à langer (un repas d’avance, quelques couches et un change ça suffit !)
  • Faire un biberon avec de l’eau du robinet (c’est toujours mieux que de le faire sans eau…)
  • Donner un petit pot 12 mois à 11 mois et demi, ou du lait de croissance à 9 mois au lieu de 10
  • Leur donner à manger avec une vraie petite cuillère
  • Leur faire goûter une cuillère de vrai yahourt
  • Ne pas les frotter à la lingette à la moindre barbouille
  • Leur essuyer le nez avec son mouchoir (parce qu’au début, je sortais une lingette immaculée pour chaque morvouille)
  • Ne pas les changer à la moindre tâche (moins de machines, plus de temps !)
  • Sortir quand il pleut
  • Ne pas se lever au moindre chouinement (ça en plus ça marche pour de vrai !!)
  • Laver la tétine avec sa salive (parce que je stérilisais au début, encore et encore…)
  • laver leurs fringues avec les nôtres (et pas à part avec al lessive spéciale bébé)
  • Taper dans leurs chocolats de Pâques (bah quoi…?)

Bon j’arrête avant de passer de la mère cool à la mère indigne… !

Le tout est après je pense, de ne pas reproduire le schéma avec l’éducation. Ce n’est pas parce que le premier a été cool avec les règles de base qu’il faut lâcher du leste sur ces mêmes règles avec le deuxième… Un vrai défi… Vigilance !

Et toi alors, plus roots aussi avec le temps ?  Scrupuleuse jusqu’au bout des ongles  (tu as toute mon admiration) ? Plus stricte encore qu’au premier ?

[Test Produit] Les biberons Tommee Tippee

Aujourd’hui je vous propose un avis sur les biberons que Mini Monsieur utilise. Tommee Tippee est une marque que je ne connaissais pas à l’époque de Petit Monsieur. Adepte de MAM, c’est tout naturellement que son petit frère a commencé le lait en poudre également avec cette marque. J’aimais bien ces biberons pour la valve anti-coliques, le démontage qui facilite le lavage, et les tétines plates impeccables pour un allaitement mixte ou un sevrage progressif, et le truc con mais pas négligeable, leur esthétique !

Mais Tommee Tippee, ça m’intriguait… C’est vrai, ces bibs ont une forme originale, comme si on avait essayé de les écraser ! Du coup ils sont moins hauts et plus larges que les biberons classiques? Pas bête pour les faire entrer dans un sac. C’est une forme que je trouve assez design, et comme je le disais plus haut, l’esthétique c’est con, mais pas négligeable !

La forme a sa petite importance au niveau de la prise en mains par bébé. Mini Monsieur a mis un peu de temps à tenir son biberon tout seul, mais avec ceux là il a vite pris le coup. En effet, plus large et moins haut qu’un biberon classique, il est formé d’un creux au milieu qui facilite la prise en mains par les petites mains.

La tétine, n’est pas plate comme celle des MAM auxquelles mon Mini était habitué. C’était un peu ma crainte, mais il l’a très bien prise tout de suite. Sa forme est également assez proche de celle du sein. La largeur même est plus pratique, car elle évite à la bouche de bébé d’être collée à la vis plastique du biberon. Ça reproduit donc aussi bien les conditions d’un allaitement maternel. Le côté « anti-coliques » est aussi au RDV, puisque qu’une valve laisse passer l’air au niveau de la tétine. Mais il existe carrément un anti-coliques + dans leur gamme de biberons.

Par contre, au niveau du prix, ça pique… Si les biberons sont dans les mêmes prix que les MAM, les tétines Tommee Tipee ne se trouvent pas partout, en tout cas pas dans mon coin, et donc c’est au magasin de puériculture que je dois me réapprovisionner et à 5 € la tétine, c’est pas vraiment une rente… Pour les biberons, j’ai opté pour un lot en vente privée, avec la tasse d’apprentissage en prime, donc ça se trouve tout de même à des prix abordables. Il y a même sur le net pas mal de kits qui baissent le prix de base.

Tout ça pour dire que si je n’ai pas abandonné MAM pour autant, nous utilisons désormais également Tommee Tippee ! Et c’est une bonne marque, alors je recommande, même si je conseillerai toujours aux futures et jeunes mamans de ne pas craquer pour des lots de 15 biberons à l’avance, car c’est bébé qui choisit (le mien n’a jamais voulu du Difrax qui avait pourtant l’air top ) ! Il faut donc parfois en essayer plusieurs marques avant de trouver la bonne !

Le voir devenir grand frère…

Ça a toujours été comme une évidence pour lui. Petit Monsieur deviendrait grand frère. Mini Monsieur est arrivé plus tard que prévu, mais Petit Monsieur réclamait une petite sœur bien avant que nous nous décidions à avoir un deuxième enfant. Quand il a appris la nouvelle, c’était comme si on lui offrait un cadeau, le même regard ému et joyeux que lorsqu’il reçoit une surprise. « C’est vrai ? Il y a un bébé dans ton ventre ? » aussitôt suivi de « il va sortir quand ? ». Puis ce fut le « On va avoir un bébé, nous, il est dans le ventre de ma maman ». C’était le bébé de toute la famille. Le briefing réussi pour lui faire comprendre que ce serait peut être une fille, mais peut être un garçon, et une coupe du Monde de foot aidant entre deux, avec l’idée qu’un garçon serait plus pratique pour jouer au foot, il est passé de l’envie d’une petite sœur à celle d’un petit frère. Et de râler sans arrêt parce qu’on ne voulait pas savoir avant la naissance !

Depuis l’arrivée de Mini Monsieur, c’est « Mon Petit frère » par-ci, « Mon Petit Frère » par-là, fier comme un paon le matin à l’école quand son Petit Frère lui fait de larges sourires, devant lesquels il appelle tous les copains pour « Voir son Petit Frère ». Et la complicité est réciproque. Dès qu’on prononce le prénom du Petit, le Mini a le sourire jusqu’aux oreilles. Dès qu’il entend le son de sa voix, il le cherche partout, et rit d’avance du show auquel il va avoir droit pour le faire rire. Car leur activité favorite, c’est de rire aux éclats. Tous les moyens sont bons, et comme Mini Monsieur est bon public, pas besoin de grande inventivité. Bref ça promet pour la suite…!

Son Petit Frère, c’est aussi un centre d’attention toute particulière. Attention, avec bébé, faut pas déconner. Déjà lorsque j’étais enceinte il scrutait tout ce que je mangeais ou buvais, en me demandant sans cesse, si c’était bon pour le bébé, parce qu’il avait dû entendre que le fromage au lait cru et l’alcool étaient proscrits. Quand j’allaitais, devant une bière (sans alcool) il s’était presque mis à pleurer : « Mais maman tu bois de l’alcool, c’est pas bon pour Mon Petit Frèèèèère ! » (et depuis qu’il a compris que ladite bière était sans alcool c’est je peux en boire moi aussi ? »), quand on essaye un aliment nouveau, il craint toujours qu’on ne fasse pas ce qu’il faut… Pas d’inquiétude si un grand embête le Mini un jour dans la cour de récré je crois…

Tant d’attention, et tant d’amour assurent un bel avenir à cette fratrie. Ça fout une claque aussi, de voir un si Petit si grand dans sa manière de prendre sous son aile le plus petit. De le voir aussi si Petit, s’inquiéter déjà pour autrui, comme investi d’une mission.

Mon Petit, avant de devenir un Grand tout court, est devenu un Grand Frère.

Shamrock, un joli jardin en Normandie

La Normandie est la région française la plus connue au monde en tant que telle, à tel point que son nom est devenu une marque. Parmi ses attraits, outre les richesses culturelles du Mont Saint Michel, de Rouen et de Caen (pas de jaloux !!), et des Plages du Débarquement, gastronomiques avec pas moins de 13 AOC, la thématique nature n’est pas en reste. Et au sein de cette thématique, on y compte une multitude de jardins, tous plus intéressants les uns que les autres. Je vous propose de vous en faire découvrir un…

Dans ce petit coin littoral, un village écrin nommé Varengeville-sur-mer attire chaque année nombre de visiteurs. Une église à flanc de falaise qui domine la Manche, une vue imprenable qu’à choisi le peinrte Georges Braque comme dernière demeure, après avoir tenu villégiature dans le bourg de nombreuses années (il signa d’ailleurs les vitraux de cette église, visitée chaque jour par des centaines de touristes, mais aussi d’une plus petit chapelle un peu plus loin, moins célèbre mais non moins intéressante), un Manoir Renaissance qui abrite l’un des plus beaux pigeonniers de France, et de magnifiques jardins. Si l’on se presse pour voir le célèbre Bois des Moutiers, le plus célèbre, on pourra découvrir sur réservation le Vasterival créé par la princesse norvégienne Greta Sturza, et s’aventurer lors de journées portes ouvertes de plus petits espaces privés ouverts au public de manière exceptionnelle. Vous l’aurez compris, Varengeville, c’est le paradis des jardins.

Dans cette liste, j’ai volontairement omis le jardin Shamrock, pour la simple et bonne raison que c’est celui-ci que je vous invite à découvrir dans les lignes qui suivent.

Shamrock abrite la collection nationale d’Hydrangeas. Ce qui représente une des plus grandes collections d’Europe !

Si comme moi tu ne t’y connais pas en botanique, tu dois te demander ce que ça veut dire Hydrangeas. Et bien pour vulgariser, ce sont ni plus ni moins des Hortensias, avec quelques subtilités qui différencient les deux espèces. Alors tu vas me dire, des Hortensias, on en voit partout, et d’autant plus dans ce village de Varengeville, si tu t’y promènes tu verras…

Oui mais voilà, à Shamrock, tu vas en voir une palette hallucinante, avec 1200 espèces différentes, provenant du monde entier. Cette collection, Corinne Mallet l’a débutée en 1984. Une passion qui la conduira à ouvrir son jardin à la visite en 1992, et même à rédiger autres ouvrages sur le sujet. Cette passion, elle la partage aussi avec les visiteurs, très disponible avec son mari pour répondre à toutes les questions à l’issue de la visite. Une visite qui s’étend sur deux hectares, (accessibles assez facilement en poussette – et pas trop long pour une visite avec enfants en bas âge) plan à la main, où l’on se laisse guider par les couleurs et les particularités des espèces d’un massif à l’autre.

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Je n’imaginais pas qu’une même espèce puisse détenir autant de « modèles » ! De l’Hortensia que l’on connaît, rose ou bleu, et dont le bleu redevient bien souvent rose au bout d’un moment, en réalité espèce hybride de l’hydrangea classique à des espèces à bouquets plats ou ronds, du rose éclatant au violet foncé, parfois même de deux couleurs, en passant par le bleu ciel et le blanc immaculé, on en prend plein les yeux, qu’on s’y connaisse en botanique ou non. Un vrai plaisir pour les yeux, un bon moment de balade, et un beau partage de connaissance de la part des propriétaires.

Alors évidemment comme toute fleur, il y a une saison plus propice, selon la météo. Je conseillerai entre mi juillet et mi août, pour profiter de la meilleure floraison. Mais en bonne science inexacte, la botanique dépend aussi des conditions météo du début de saison. Cette année avec pluie et soleil au bon moment, le milieu de l’été était parfait. De toute façon le parc n’ouvre que du 15 juin au 30 septembre, vous êtes donc assurés d’y trouver des fleurs, mais l’explosion est plus présente en plein été.

Pratique :

Collection Shamrock – Route du Manoir d’Ango

76119 Varengeville sur Mer
Tarifs : 8 €  du 15 juillet au 15 août ; 7 € le reste de la saison – Gratuit moins de 15 ans
Visites guidées pour les groupes (10 €/ pers.)
Tél. : 02.35.85.14.64
www.hortensias-hydrangea.com

 

Une journée parmi les Bisons… en Normandie

Il est un coin en Normandie, où l’on se croirait en Amérique, l’Amérique des grands espaces, des cow-boys et de la Country Music… Ce petit coin se trouve à Muchedent, en Seine-Maritime, et abrite le plus grand élevage de Bisons canadiens d’Europe. Et si vous allez dans ce coin là, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller y passer un moment en famille !

Nous sommes arrivés en fin de matinée, pour un apéritif en terrasse, avec vue sur la vallée de la Varenne et les kayaks qui la descendent. Des kayaks que vous pouvez louer sur place pour une descente tranquille sur quelques kilomètres, puis un retour à vélo par la route, une formule très sympa à tester la prochaine fois !

Nous avons ensuite pu déguster la production de l’élevage au restaurant du domaine. Car Rêve de Bisons, c’est comme ça que les lieux se nomment, n’est pas qu’un site de visite et de loisirs, c’est aussi un site de production et de restauration. J’ai pris un plat de bison mijoté à la bière, un vrai régal. La carte propose du bison sous toutes ses formes, de la charcuterie pour l’entrée, à la belle entrecôte pour les gourmands. Le menu enfant propose le steak haché ou hamburger frites. Et vous pouvez y aller sans scrupules, car la viande de bison est beaucoup moins calorique que le bœuf ! Le restaurant nous plonge direct dans l’ambiance. C’est un bâtiment bois surmonté d’un tipi, à la déco intérieure très « trappeur canadien » : têtes et peaux de bison, peaux de loups et d’ours, castors et ratons-laveurs empaillés, totems d’indiens, et tout en bois. L’accent québécois te viendrait tout seul, tabernacle !

Après une digestion tranquille à l’ombre d’un tipi installée à l’entrée du restaurant et un petit tour, nous avons pris place pour la visite de 15h30, à bord de grosses remorques tirées par des jeeps militaires, en compagnie de notre guide. Après une longue montée secouante, qui a fait se tordre de rire mon Mini Monsieur (car oui, à Rêve de Bisons, mon bébé de 10 mois en poussette a pu lui aussi profiter du spectacle), nous pénétrons dans le domaine. Un troupeau de 300 têtes, en pleine période de rut (là on fait moins les malins, surtout quand le guide te dresse le tour d’horizon du nombre d’accidents recensés outre Atlantique dans les élevages…), que nous allons traverser avant un arrêt en hauteur pour les explications, non dénuées d’humour, de notre guide. Là j’en ai appris un rayon sur les Bisons, une des espèces animales les plus intelligentes (comprendre qu’en gros, à lui, tu ne la lui fais pas !). Et le guide sait de quoi il parle, parce qu’en plus de faire visiter le domaine, l’équipe sur place semble hyper polyvalente, passant du service en restaurant  à la boutique, à la boucherie où ils te donneront des conseils de cuisson, celui-là en l’occurrence travaillant aussi à l’élevage et aux soins du troupeau toute l’année. Après les Bisons, c’est l’espace dédié aux cervidés que l’on découvre de tout près. Cerfs, biches, faons, daims, des bestioles beaucoup moins intelligentes avons nous appris, mais non moins belles, quoiqu’elles prennent plaisir à se rouler dans la boue !

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Bref, une visite d’une heure et demie, dans un domaine vallonné et verdoyant, agrémenté de commentaires très intéressants, et au retour une vue plongeante sur la vallée à couper le souffle ! Après la visite, passage obligé par la boucherie pour ramener quelques steaks et une terrine maison. Une journée vraiment très sympa, avec un Petit Monsieur ravi d’avoir vu des zombies (va savoir pourquoi il a décidé de prononcer le mot en verlan toute la journée ce que ne fut pas sans nous faire rire à chaque fois).

Et c’est pas fini ! Parce que moi j’y ai passé la journée, mais tu peux si tu veux y passer tout le week-end ! A la roots, dans des tipis à même le sol avec ton sac de couchage, ou dans les Tipi-hôtels tout confort. Ajoute à cela les activités kayak et VTT, le village de Muchedent et la vallée de la Varenne qui sont charmants, et les soirées country organisées au restaurant tout l’été, je suis sûre que toi aussi tu as envie de tester ! Alors n’hésite pas, en tout cas nous, on valide !

Pratique :

Rêve de Bisons
Le Prieuré du Bois de la Belle
76590 MUCHEDENT

11€ /adulte
8€ /enfant de 5 à 10 ans
Gratuit pour les moins de 5 ans accompagnés d’un adulte
Restaurant  : à la carte, de 14 à 24 € pour les plats

Tél.: 02 35 04 15 04 ou 02 35 85 85 88
Mail: info@revedebisons.com
Site : www.revedebisons.com

La fin d’un allaitement…

Ce matin j’ai soigneusement nettoyé le bloc moteur de mon tire-lait, soigneusement rangé le tout avec son câble d’alimentation dans la sacoche, puis dans le carton, ajouté le chèque de paiement de sa location, et embarqué le tout à la poste pour le renvoyer. Tout ça la boule au ventre. Non pas que j’avais envisagé un allaitement long, mais j’aurai préféré choisir.

J’ai allaité Petit Monsieur 8 mois et demi, sans pression, avec un objectif de départ de suivre bêtement les conseils de l’OMS, si toutefois la lactation suivait. Et lucky me, elle a bien suivi. Du coup j’ai continué tranquillement, le matin et le soir, puis le week-end, avec introduction du lait en poudre vers 4 mois au cas où la source viendrait à se tarir avec la reprise du travail. J’ai arrêté progressivement, Petit Monsieur semblait synchro avec l’idée et tout s’est fait naturellement. Peut être parce inconsciemment je pensais que j’allaiterais un jour de nouveau ?

Quand tout se passe bien la première foi, on se dit que la seconde va suivre. Et ça s’est plutôt vérifié avec Mini Monsieur. Je l’ai donc allaité exclusivement pendant six mois, la location du tire-lait électrique m’aidant pas mal à faire des stocks pour la crèche après la reprise du travail. Le lait en poudre a été introduit vers six mois, sans problème, d’abord avec des céréales légumes le soir, Mini Monsieur déjà assez gourmand. Ce biberon du soir avec céréales est vite devenu indispensable pour éviter des réveils nocturnes réellement liés à la faim. J’ai donc dû laisser tomber la tétée du soir, au profit de ce biberon avec complément. Tirer son lait le soir, ça fait vite diminuer la quantité de lait produite… Tirer son lait le midi, avec le boulot est vite devenu difficile, entre les déplacements (le tire lait sur la pause dej’ dans la bagnole, pas top, le tire-lait dans les toilettes du centre de congrès, moyen aussi, le tire lait à la maison le midi entre table et la préparation du repas, dangereux, et avant ou après, ça donnait une reprise en retard…). Tirer son lait le matin, ça allait, jusqu’à ce que le réveil de Mini Monsieur soit synchro avec le mien. Bref, tout pour plaire ! Et puis il y a eu le fameux mal de dos. Une semaine sous anti inflammatoires, dix jours sous antalgiques, dix jours à jeter tout le lait que je tirais, et à l’arrivée une diminution record de la collecte. Plusieurs jours pour remplir un bib. Tout ça pour avoir toujours mal au dos. Merci aspro. Mini Monsieur a repris le sein sans problème, mais impatient de constater que la montée de lait n’était plus si rapide, il a commencé à pester. Pour finir par refuser en bloc tout téton à sa portée. Il a choisi, finalement, mais par la force des choses. Moi qui me faisais à l’idée d’un sevrage progressif comme pour son frère, ça a été un peu brutal. Et puis il y a ce sentiment de gâchis, avec ce mal de dos qui continue.

LOL

Non pas que je comptais sur un allaitement long, je ne suis pas fan des gamins de 3 ans qui déboulent en tirant sur le T-shirt de leur mère pour tétouiller à toute heure du jour ou de la nuit sous les yeux transis d’une maman qui clame haut et fort que c’est plus naturel (oui ok, le lait maternel c’est bon pour la santé, et encore, le lait en poudre c’est très bien aussi, mais passé un certain âge c’est comme le biberon ou la tétine, on s’en sépare ! Le sein comme objet transitionnel, peut mieux faire, non ? ^^ Après ça les regarde, mais moi je n’aurais pas aimé.) Mais 12 mois par exemple, je l’aurais bien tenté. Enfin, il aura eu la même durée que son frère, à deux semaines près, et un allaitement exclusif un peu plus long. C’était fatiguant, parfois pénible, surtout cette impression d’être une bonne laitière avec la trayeuse… Ce qui m’attriste surtout c’est de me dire que ça n’arrivera certainement plus. Donc dire qu’on allaite aussi pour soi, c’est pas faux. Le côté érogène, je ne l’ai jamais vraiment capté, mais ce sentiment d’être utile à son enfant, de le nourrir au sens animal du terme, de servir à quelque chose pour lui, pour moi c’était important. Une certaine prolongation du lien unique hérité de la grossesse. Une nouvelle étape dans le cisaillement du cordon. Toutes ses premières fois qui seront nos dernières… Un nouveau baby blues.

Bon après il va y avoir des avantages aussi ! Au moins je vais profiter des apéros de l’été ! Mais il va falloir surveiller sa ligne, qui comme par magie avec cet allaitement là se portait à merveille (pas au premier, mais là, juste magique !). Je vais peut être aussi retenter un cure d’anti-inflammatoires du coup ! Sait-on jamais, si cette fois ça pouvait marcher ! Et puis sinon, j’ai toujours le tire lait manuel, je peux toujours continuer à tirer mes 50 ml par jour pour remplir des flacons et les mettre au congèl’. Mais peut être aussi d’un autre côté qu’il faut lâcher prise, et laisser faire les choses.

Et toi, tu as allaité ? Ça a été comment le sevrage ? Choisi par toi, par bébé, par la nature, la force des choses ?

A bientôt !

Des bébés et des siestes…

Bébé et la sieste. Un vaste sujet qu’il faut un peu de temps à appréhender sereinement. Selon la littérature, tout cela semble assez simple. Chaque âge a ses moments et ses durées de sieste approximatives. Vu comme ça, c’est cool. Mais la littérature précise aussi, comme toujours qu’un enfant ne faut pas l’autre, qu’il y a les petits et les gros dormeurs, que la qualité des siestes dépend des facteurs extérieurs.

A vrai dire concernant mes enfants, je ne m’étais jusqu’alors pas posé la question de la sieste. Petit Monsieur dormait quand il voulait, où il voulait. Si il était fatigué, il fermait les yeux et on n’en parlait plus. Peu importe le bruit, la lumière, l’environnement, si il voulait faire la sieste, il la faisait, point barre. Avec un bébé comme ça, tu ne te poses pas la question. Tu te dis que c’est simple et puis c’est tout. Et puis arrive le Mini Monsieur. Celui qui a besoin d’un rituel de sieste. Pas compliqué non plus, l’animal, en réalité ! C’est juste qu’il a fallu le temps qu’on comprenne. Parque que quand tu as été habitué(e) à un bébé qui dort n’importe où n’importe quand, sur le coup tu ne comprends pas pourquoi celui là il ne veut pas dormir !

Ce n’est pas qu’il ne voulait pas dormir, c’est juste qu’il ne pouvait pas. Il avait besoin de calme, d’obscurité, d’un matelas (et 100 balles et un mars ?). Au moindre signe de fatigue désormais je le couche. Et il s’endort direct. Et si on loupe le train, là c’est chouinage assuré jusqu’au prochain coup de fatigue ou jusqu’à l’épuisement qui le fera dormir, mais à quel prix ! Trois siestes par jour, bien réparties, dont une pas toujours sûre en fin d’après-midi, mais qui quand elle a lieu ne perturbe en rien la nuit qui suit. Du coup, c’est moins évident quand on sort, une promenade en poussette va le calmer certes, mais pas question de siester quand il y autant de choses à voir en promenade ! Bref, on ne la lui fait pas !

Alors notre fierté de parents à dire « nous, on les a habitué à dormir dans le bruit et la lumière, comme ça ils peuvent dormir partout », et bien on l’a bien ravalée. On avait juste eu du bol, cette méthode convenait à Petit Monsieur. Mini Monsieur n’est pas plus chiant, c’est juste qu’il lui fallait une autre méthode. Comme quoi, une fois de plus, ce ne sont pas les parents qui décident. Ce sont les enfants. Sont malins tout de même…!

Porte bébé, sling ou écharpe ?

Petit Monsieur est né à l’époque où les écharpes de portage étaient en plein boom. J’avoue que de prime abord je n’étais pas fan. J’avais vraiment l’impression qu’ils étaient mal installés dedans, le côté « physiologique » vanté par les marques était bien loin de me convaincre. Et puis j’ai rendu visite à une amie qui avait accouché 10 jours avant moi. Une de ses amies lui avait donné son écharpe. On en parle, on est du même avis, et comme je m’étais quand même renseignée sur la question, j’ai en tête la manière de la nouer. (Si tu cherches des tutos, la référence reste le site de JPMBB, et leurs écharpes sont très bien aussi.) Alors on essaye. « Putain, c’est génial ! » me dit-elle, tu peux bouger comme tu veux ! Et sa fille n’avait pas l’air si mal installée que ça… Ni une, ni deux, j’ai craqué. J’en ai acheté un de la marque Babylonia. Et c’était effectivement génial. Hyper pratique, tu peux en effet bouger comme tu veux, vaquer à certaines occupations tout en berçant bébé, qui finalement très bien installé s’endort en trois minutes. Le top. Je l’ai utilisée, beaucoup, mais pas très longtemps, et surtout à la maison. Un peu trop chaud pour l’été, Petit Monsieur a vite préféré la poussette. Quant à Monsieur, peu à l’aise avec le nouage, il préférait muscler ses bras et porter à la dure. Et puis Petit Monsieur a une bonne résistance à la fatigue lors des longues promenades, alors il marchait bien, ou alors ça se finissait plutôt sur les épaules de Papa.

Avec Mini Monsieur, tu t’en doutes (si je commence ma phrase comme ça c’est obligé…), ce fut une autre histoire… L’écharpe, c’est quoi cette bête là, dans quoi tu veux m’enfermer là ? Et voilà que ça gigote dans tous les sens, que ça se tortille, mois qui croyais que la chaleur allait calmer ses coliques… Donc j’ai vite lâché l’affaire.

J’ai acheté un Sling, avec un code promo dans la boîte rose qu’ils te filent à la maternité, ils ne faisaient payer que les frais port donc… Et bien, pas terrible non plus, il continuait à se tortiller, et avec le Sling ça craint carrément. Non pas que ce ne soit pas solide, mais la manière dont on l’installe ne me rassurait pas des masses. Et j’avais vraiment peur qu’il s’étouffe dedans vue l’installation. Si c’est pour angoisser, c’est pas la peine, donc j’ai laissé tomber aussi. Peut être que maintenant je pourrais réessayer, pour le portage sur la hanche ça peut être pas mal, affaire à suivre. Mais tout petit, non ça ne lui allait pas !

Et je rêvais d’un porte bébé. Mais pas n’importe lequel, le modèle Organic d’Ergobaby. Je ne sais pas pourquoi, celui-là il me semblait confortable et j’était sûre que c’était ce qu’il nous fallait. j’en parle dans un billet, et merci la blogo, Mumissime me propose de me revendre le sien d’occaz (merci encore à elle d’ailleurs, parce que neuf c’est un brin cher… le prix de la qualité) ! Je lui prends avec le coussin réducteur, le Mini étant encore bien mini… Penses-tu ! Il n’est jamais rentré dedans !! Et sans c’était un peu juste avant qu’il tienne bien sa tête (en fait ça devait aller parce qu’il y a de quoi bien tenir bébé, mais dans ma tête à moi ça n’allait pas) donc… Oui, je suis difficile en portage… J’étais déçue, mais alors tu t’imagines même pas, je le trouvais tellement bien ce porte bébé !

Où je veux en venir ? Mis à part que mon bébé et le portage ça fait deux ? C’est qu’il faut un peu de patience. C’est juste ce qui nous manquait. Et puis j’ai réessayé comme ça pour voir, vers 5 mois. Et là… le portage a enfin arrangé tout le monde. Parce que le berceau / landau, c’est bien gentil, mais ça prend les mains, ça prend de la place et ça prend du temps ! Bon il ne s’endort pas, ni dans l’écharpe, ni dans le porte bébé (lui, tant qu’il y a des choses à regarder de toute façon c’est peine perdue d’essayer de le faire dormir), mais il est enfin bien installé. Et le porte bébé Ergobaby c’est vraiment top. L’écharpe, c’est toujours aussi top, j’ai même tenté la position face au monde, qu’il adore aussi. Et je suis bien contente car le portage, c’est quand même formidable, ça m’aurait pesé si il n’avait pas fini par aimer !

Illustration http://www.itsamumslife.fr

Mon conseil donc, si tu hésites entre tout ça, c’est de tout essayer ! Fais-toi prêter du matos par les copines, ça se trouve facile, et tu verras ce qui vous convient le mieux ! Et surtout, réessaye si ça ne convient pas a bébé dès le départ ! Pour ma part, je trouve que l’écharpe et le porte bébé sont bien complémentaires. Pas de débat porte bébé vs écharpe chez moi, les deux sont adoptés ! Mon seul regret avec le modèle Ergobaby est qu’il ne s’utilise pas en position face au monde, j’aurais peut être dû chercher dans leurs nouveaux modèles 360°. Mais finalement l’écharpe le fait, alors pas de problème ! Quant au Sling, je vais retenter, je n’aime pas rester sur un échec !

Et toi tu portes, ou tu as porté ? Comment ? Avec quoi, quelles sont tes marques coup de cœur ? Et bébé, il en dit quoi ? Dis-moi tout !