Angers la belle…

Je vous avais promis un carnet de voyage sur mes vacances, non ? Je vous ai dit que nous étions sur l’île d’Oléron, mais pour un voyage plus cool pour un Mini énervé en voiture, nous avons opté pour un voyage en deux fois, et notre point de chute pour la soirée était Angers. De cette ville nous gardions de notre premier passage un centre commercial alors Monsieur a dit « T’es sûre ? « . Comme nous avions prévu un arrête au Zoo de la Flèche j’ai d’abord cherché sur le Mans, mais la Flèche est plus bas donc ça nous faisait remonter, donc Angers semblait plus adaptée…Après quelques blagues foireuses en bons fans d’Oasis sur « Don’t look back in anger » genre on y va mais on ne se retourne pas (oui nous avons un humour 000000000000000000000000000000000000foireux à la maison), j’ai répondu « Mais oui, il y  a un beau château » et on a réservé un hôtel en centre ville. En plein centre ville. Avec un parking juste en -dessous, gratuit la nuit, donc assez stratégique. Ce qui nous permis le lendemain matin une visite éclair de la ville…

Le centre ville d’Angers est très agréable, larges rues plus ou moins piétonnes, une superbe place avec un théâtre, des terrasses et des restos, et plus haut le cœur historique de la ville. L’imposante cathédrale saint-Maurice, impressionnante à tous points de vue, l’abbatiale Toussaint et sa galerie David d’Angers, les vieilles maisons à pan de bois (chères à une ancienne rouennaise comme moi !), les vestiges de la muraille, et le château d’Angers, un patrimoine si riche sur quelques centaines de mètres que nous nous sommes laissés tenter par la visite en petit train touristique, bon moyen pour découvrir une ville quand on a peu de temps.

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Et là on découvre les quartiers qu’on n’aurait jamais arpenté à pieds, donc finalement on en explore bien plus ! Le patrimoine et l’histoire d’Angers sont d’une richesse insoupçonnée et cette balade de 45 minutes en donne qu’une envie, en découvrir plus. C’est vraiment une belle ville ! Voir la cathédrale d’en bas la montre encore plus imposante qu’à son pied. Les anecdotes qui ponctuent la visite la rendent plus intéressante, avouons-le, c’est toujours ce qui reste d’une visite guidée, et c’est une guide qui vous parle !

Le petit plus pour les férus de réseaux sociaux et autres instagramers comme moi, c’est le petit cadre #angersémoi que vous pouvez vous procurer dans les lieux touristiques de la ville, et qui vous permettra de prendre des photos rigolotes à publier avec le hashtag. Du selfie made in Angers à la cathédrale encadrée il y a vraiment de quoi faire en s’amusant !

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Cathédrale saint-Maurice version #angerémoi

Bref une chose est sûre, nous retournerons à Angers ! Ne serait-ce que pour admirer la fameuse tapisserie de l’Apocalypse qui se trouve exposée dans le château, voir le son et lumières dudit château, et bien évidemment pour parcourir un peu les vignobles, avec dégustation bien sûr !

Pratique :

Office de Tourisme Angers Loire Métropole 
Un super Office de Tourisme en passant qui fait pâlir la pro du tourisme que je suis…

7 place Kennedy
BP 15157 – 49051 Angers cedex
Tél.: +33 2 41 23 50 00
accueil@angersloiretourisme.com
Déformation professionnelle, je visite toujours les offices de tourisme ! celui d'Angers est assez top... @desperatecouchpotatoe

Déformation professionnelle, je visite toujours les offices de tourisme ! celui d’Angers est assez top… @desperatecouchpotatoe

 

Lundi avec Alice et Zaza – Ma Normandie Impressionnante

Demander à une professionnelle du tourisme ses conseils visites, c’est prendre le risque d’un billet à rallonge… C’est pourtant ce qu’Alice et Zaza demandent cette semaine aux participantes des Lundis à deux. Et comme j’en fais partie, vous prenez donc aujourd’hui également, en me lisant, ce risque !! C’est pourquoi je ne vous parlerai pas du coin où je travaille. C’est certes une destination incontournable qui vous plairaît, mais je ne veux pas tomber dans l’automatisme  de la prose lyrique par déformation professionnelle…

Des coins sympas pour faire tourisme par chez moi, je pourrai vous en citer des tonnes. D’ailleurs j’ai commencé à le faire tout récemment en ouvrant un blog pour l’office de tourisme dans lequel je travaille ! Histoire de changer du ton académique imposé par les institutions. Je pourrais piocher dedans, vous faire un copier-coller mais j’avais envie de vous parler du coin d’où je viens, par là où je suis née. Je suis née à Dieppe, dans la Normandie du haut, la Normandie hostile, celle qui excelle en auto-dépréciation, celle qui s’appelait encore il y a quelques temps la Seine-Inférieure (avouez que ça donne envie !). Et tout près de Dieppe, il y a ce joli village, qui résume à lui seul le slogan que le comité départemental de Seine-Maritime s’est brillamment trouvé : La Normandie Impressionnante.

Ce village s’appelle Varengeville-sur-Mer. Ça te dit quelque chose ? Tu as peut-être donc vu la dernière édition du Village préféré des français. C’est en effet ce joli village de la côte normande qui représentait pour la première année la Normandie officiellement réunifiée (note au passage qu’au niveau touristique, les normands, eux sont déjà réunis depuis longtemps puisqu’il n’y a toujours eu qu’un seul comité régional du Tourisme).

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Varengeville-sur-Mer est un village perché en haut de la falaise. Une falaise certes moins haute qu’à Etretat (qui elle-même en a de moins hautes qu’un peu plus haut à Criel sur Mer, là où elles sont réellement les plus hautes soit dit en passant, rendons à César…) mais non moins belle, mêlée d’argile qui donne à la craie des reflets ocres et à la faune et la flore de là-haut des particularités uniques). Sur cette falaise, il y a cette église, et son cimetière marin, visité par des milliers de touristes chaque week-end pour voir les fabuleux vitraux de Braque, qui gît d’ailleurs ici-même en compagnie du compositeur Albert Roussel, excusez du peu.

Varengeville est suivie de « sur mer », et pourtant la mer y est bien absente, à part vue du haut de cette falaise depuis le cimetière marin. Mais il vous suffit d’explorer les ruelles et de suivre les directions « La Mer » pour y accéder. Attention, ça se mérite, si vous êtes à pieds ça fera une petite trotte… Mais pénétrer dans les valleuses, mini vallées nées du ruissellement dans la falaise, comme de petits canyons qui mènent tout droit à de petites criques sur la mer, ça n’a pas de prix. A vous coquillages et crustacés pour reprendre le thème de la semaine dernière, pour une pêche à pieds dans les rochers ! Car oui, je le précise, en Seine-Maritime nous avons des plages de galets (un peu de géologie pour les novices : dans la craie de la falaise il y a des couches de silex d’époques lointaines. La falaise tombe par pans dans la mer, avec ses couches de silex qui se retrouvent polis par les vagues : d’où les galets. CQFD)

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Les Falaises de Varengeville sur Mer @desperatecouchpotatoe

Côté mer c’est déjà magnifique tu vois. Et côté terre ? Côté terre, Varengeville est rurale. Des champs à perte de vue si tu t’aventures de l’autre côté du village. du colza, du lin (à voir surtout en ce moment pour ce bleu si particulier qui ne se fera admirer qu’une quinzaine de jours, romantique non ?), du blé, j’en passe, bref, toutes les cultures et leurs palettes de couleurs propres à la Normandie. Et puis il y a les jardins. Oui tu as bien lu, les jardins. Pas moins de trois, si on ne chipote pas sur les limites administratives. Le Vasterial est en effet à sainte Marguerite sur Mer, mais le hameau de Vasterival commence à Varengeville, donc c’est presque pareil non ? Vasterival c’est le jardin créé par feu la princesse Greta Sturdza et c’est un vrai jardin de princesse pour le coup… Fantasmagorique ! On s’attend vraiment à y croiser des licornes, tellement son univers nous absorbe. Revenons à Varengeville et ses jardins, avec le parc des Moutiers. Le plus connu de la région. 12 hectares de promenade, des rhododendrons à faire tomber Stéphane Marie, des hortensias de fou, cette sublime maison Arts and Crafts, et au loin ce petit dégagement en vue sur mer et sur l’église. ce n’est pas un hasard si Wim Wenders y a tourné des scènes son dernier film, excusez du peu, encore une fois. A voir toute la saison, mais je vous conseille mai parce que je suis une fan des rhodos… Enfin, le jardin Shamrock, collection nationale d’Hydrangéas. Je t’en parlais l’an dernier justement, quand je l’ai visité. Je ne vous parle même pas des jardins privés que vous apercevrez le long des rues…

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Le patrimoine ? Il y en a aussi. La mairie restaure actuellement avec la Fondation du Patrimoine la Grange Lourette, un bel exemple d’architecture agricole. La maison du Parc des Moutiers, je t’en parlais plus haut est juste magnifique, et tu peux la voir juste en passant devant le parc (cadeau!). Le Manoir d’Ango (armateur et corsaire local), joyau de la Renaissance française, abrite quand à lui l’un des plus beaux pigeonniers du monde, avec une polychromie remarquable grâce à l’utilisation de divers matériaux vernaculaires. C’est beau ! Je t’ai parlé de l’église, on connaît moins la chapelle, portant c’est Braque aussi qui en fit les vitraux, et qui aida même à sa construction. Certaines rues abritent des maisons de toute beauté, quand on peut les voir, car Varengeville reste aussi très secrète, mais cela fait aussi son charme. Pour l’anecdote rigolote si tu croises une superbe maison normande à pans de bois sur la route de l’église, elle aurait appartenu à la chanteuse Jeanne Mas, c’est un local qui me l’a dit…

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Et puis il y a ces petits commerces atypiques, comme ce petit potager à l’entrée du village, ces salons de thé, près du château, cette boutique d’articles en lin bien nommée Lin et L’autre, cette pâtisserie qui fait la meilleure tarte normande du coin, …

Hein que tu as envie d’y venir en vacances maintenant ? Hein toi non plus tu ne comprends pas pourquoi ce village s’est retrouvé huitième au Village Préféré des Français et pas dans les cinq premiers ? La faute à l’auto-dépréciation normande dont je parlais au début, sans doute…

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Le Jardin d’Auguste – @desperatecouchpotatoe

Et voilà j’ai quand même fait dans le lyrique avec un billet à rallonge… ! Bonne semaine à tous !

Shamrock, un joli jardin en Normandie

La Normandie est la région française la plus connue au monde en tant que telle, à tel point que son nom est devenu une marque. Parmi ses attraits, outre les richesses culturelles du Mont Saint Michel, de Rouen et de Caen (pas de jaloux !!), et des Plages du Débarquement, gastronomiques avec pas moins de 13 AOC, la thématique nature n’est pas en reste. Et au sein de cette thématique, on y compte une multitude de jardins, tous plus intéressants les uns que les autres. Je vous propose de vous en faire découvrir un…

Dans ce petit coin littoral, un village écrin nommé Varengeville-sur-mer attire chaque année nombre de visiteurs. Une église à flanc de falaise qui domine la Manche, une vue imprenable qu’à choisi le peinrte Georges Braque comme dernière demeure, après avoir tenu villégiature dans le bourg de nombreuses années (il signa d’ailleurs les vitraux de cette église, visitée chaque jour par des centaines de touristes, mais aussi d’une plus petit chapelle un peu plus loin, moins célèbre mais non moins intéressante), un Manoir Renaissance qui abrite l’un des plus beaux pigeonniers de France, et de magnifiques jardins. Si l’on se presse pour voir le célèbre Bois des Moutiers, le plus célèbre, on pourra découvrir sur réservation le Vasterival créé par la princesse norvégienne Greta Sturza, et s’aventurer lors de journées portes ouvertes de plus petits espaces privés ouverts au public de manière exceptionnelle. Vous l’aurez compris, Varengeville, c’est le paradis des jardins.

Dans cette liste, j’ai volontairement omis le jardin Shamrock, pour la simple et bonne raison que c’est celui-ci que je vous invite à découvrir dans les lignes qui suivent.

Shamrock abrite la collection nationale d’Hydrangeas. Ce qui représente une des plus grandes collections d’Europe !

Si comme moi tu ne t’y connais pas en botanique, tu dois te demander ce que ça veut dire Hydrangeas. Et bien pour vulgariser, ce sont ni plus ni moins des Hortensias, avec quelques subtilités qui différencient les deux espèces. Alors tu vas me dire, des Hortensias, on en voit partout, et d’autant plus dans ce village de Varengeville, si tu t’y promènes tu verras…

Oui mais voilà, à Shamrock, tu vas en voir une palette hallucinante, avec 1200 espèces différentes, provenant du monde entier. Cette collection, Corinne Mallet l’a débutée en 1984. Une passion qui la conduira à ouvrir son jardin à la visite en 1992, et même à rédiger autres ouvrages sur le sujet. Cette passion, elle la partage aussi avec les visiteurs, très disponible avec son mari pour répondre à toutes les questions à l’issue de la visite. Une visite qui s’étend sur deux hectares, (accessibles assez facilement en poussette – et pas trop long pour une visite avec enfants en bas âge) plan à la main, où l’on se laisse guider par les couleurs et les particularités des espèces d’un massif à l’autre.

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Je n’imaginais pas qu’une même espèce puisse détenir autant de « modèles » ! De l’Hortensia que l’on connaît, rose ou bleu, et dont le bleu redevient bien souvent rose au bout d’un moment, en réalité espèce hybride de l’hydrangea classique à des espèces à bouquets plats ou ronds, du rose éclatant au violet foncé, parfois même de deux couleurs, en passant par le bleu ciel et le blanc immaculé, on en prend plein les yeux, qu’on s’y connaisse en botanique ou non. Un vrai plaisir pour les yeux, un bon moment de balade, et un beau partage de connaissance de la part des propriétaires.

Alors évidemment comme toute fleur, il y a une saison plus propice, selon la météo. Je conseillerai entre mi juillet et mi août, pour profiter de la meilleure floraison. Mais en bonne science inexacte, la botanique dépend aussi des conditions météo du début de saison. Cette année avec pluie et soleil au bon moment, le milieu de l’été était parfait. De toute façon le parc n’ouvre que du 15 juin au 30 septembre, vous êtes donc assurés d’y trouver des fleurs, mais l’explosion est plus présente en plein été.

Pratique :

Collection Shamrock – Route du Manoir d’Ango

76119 Varengeville sur Mer
Tarifs : 8 €  du 15 juillet au 15 août ; 7 € le reste de la saison – Gratuit moins de 15 ans
Visites guidées pour les groupes (10 €/ pers.)
Tél. : 02.35.85.14.64
www.hortensias-hydrangea.com

 

J’ai testé pour vous… Le Panorama XXL de Rouen

A quoi ça sert de recevoir des invitations VIP pour découvrir un site en avant première si je ne t’en parle pas sur mon blog ? C’est vrai j’aurais pu  te le présenter moi aussi en avant première, ça aurait eu de la gueule, mais j’ai juste un peu oublié… Dire qu’en prenant mes photos je pensais déjà à t’en parler ! Enfin bref mieux vaut tard que jamais, et c’est encore tout frais puisque ça a ouvert le 20 décembre. Quoi donc ça me direz-vous ? Et bien le Panorama XXL, une première en France, oui Monsieur ! Et moi je l’ai visité avant, nananèèèère (oui Madame, j’ai mes entrées) !

Au cas où je ne te l’aurais pas encore dit, Rouen c’est The Place To Be (et oui elle est repartie pour te saouler avec sa capitale de la Normandie)… Donc quel meilleur endroit pour y caser le premier Panorama XXL de France ? Quoi que c’est que ça le Panorama XXL ?

Et bien c’est un lieu (unique en France, je te l’ai dit ?) qui comme son nom l’indique t’offre un panorama géant. Oui mais encore ? Un panorama géant donc, et qui plus est à 360°. C’est l’artiste austro-allemand Yadegar Asisi qui a créé ce concept de plus grand panorama 360° au monde (35 m de hauteur pour 34 m de diamètre, s’il vous plaît!) en 2003, qu’il a décliné à Leipzig, Dresde et Berlin, et qu’il exporte maintenant à Rouen. Un travail scientifique et artistique basé sur des recherches approfondies tant documentaires que sur terrain (esquisses, dessins, photos) lui permet de réaliser un story-board auquel il va ensuite donner vie par la photographie, avec des figurants et éléments de décor retravaillés ensuite en numérique. Les images sont ensuite imprimées sur des panneaux-toiles de 3 m sur 32, installés dans la structure architecturale, un bâtiment léger (comprendre démontable) qui pourrait être déplacé à l’avenir. Un système sonore et l’éclairage (séquences de jour et de nuit) viennent enfin compléter l’oeuvre.

Le premier panorama accueilli à Rouen est « Rome 312 », une plongée dans la Rome antique à son apogée, représentant l’entrée dans la ville de l’Empereur Constantin après sa victoire contre Maxence en 312 après J.C. On découvre alors la Rome antique de notre imaginaire collectif, ses nombreux temples et bâtiments publics représentatifs de l’architecture romaine, dont certaines ruines témoignent encore sur place aujourd’hui.

Avant de pénétrer dans la rotonde, un film puis une exposition sur le travail de l’artiste, dont on peut voir les différentes moutures, puis un dédale de couloirs qui fait perdre tout repère sur l’endroit où on se trouve. Ce qui conforte cette impression d’être tout petit quand on pénètre au cœur de l’oeuvre.

Le résultat ? Tout simplement bluffant ! Le génie d’Asisi est son travail de la perspective. Je m’explique : du bas de la rotonde, tu vois une fresque de ton point de vue de petit bonhomme tout en bas, avec la perspective des bâtiments lointains. Du haut de la plateforme, tu te retrouves juste en face de ces mêmes bâtiments, et tu les vois beaucoup plus gros. Comme dans la réalité. Tout simplement hallucinant. Quand tu te promènes autour du panorama, les sons changent selon l’endroit où tu te trouves. Sans aucune superposition ni cacophonie. Et les jeux de lumière font changer l’atmosphère jour / nuit à tel point qu’on s’y croirait.

Bref, tu l’auras compris, je valide. Même si je t’avouerais que je n’ai pas pu en profiter pleinement, vertige oblige, qui m’a empêché de m’approcher des rambardes sur les différents niveaux de la plateforme. En tout cas c’est vraiment à voir (tu vas en avoir des choses à faire quand tu iras à Rouen !). Petit hic, le prix, je trouve que 9.50 € c’est pas donné. Mais il est vrai qu’en y allant avec des jumelles, et en profitant des commentaires des médiateurs présents sur place, on aura vite fait d’y passer des heures et ainsi de rentabiliser l’entrée ! Et puis une première en France, j’imagine que ça se paye !

Le panorama Rome 312 sera visible jusqu’en septembre 2015, puis laissera place à celui sur l’Amazonie (pour lequel munis de jumelles il est dit qu’on pourra observer des détails tels que des chenilles sur les branches !) exposé lui jusqu’en mars 2016, avant le plus attendu pour lequel l’agglomération a passé commande à Yadegar Asisi, à savoir celui du Rouen Gothique…


Pratique
:

Panorama XXL
Quai de Boisguilbert
76000 ROUEN
Tél. : 02 35 52 95 29
informations@panoramaxxl.com
www.panoramaxxl.com

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h du 1er octobre au 30 avril
et de 10h à 19h du 2 mai au 30 septembre
Visites guidées, visites groupes, scolaires et ateliers (consulter le site)

Tarifs :  9.50 € tarif plein et 6.50 € tarif réduit
(gratuit moins de 6 ans – tarifs groupes et familles)

Cathédrale de Lumière à #Rouen

Je vous en parlais pas plus tard qu’hier dans mon billet sur les mirlitons, dans lequel je promettais de revenir prochainement sur cette ville… J’en parlais aussi l’hiver dernier pour vous montrer quelques images de la Foire St Romain, la plus grande de France après la foire du Trône. J’y fais enfin souvent référence quand je vous parle de ma région. Aujourd’hui je persiste et signe parce que Rouen, c’est une superbe ville. Trop souvent dépréciée à mon goût, comme son département, la Seine-Maritime, la faute à ses habitants souvent, bien représentatifs de la mentalité française qui consiste à se plaindre sans arrêt. Mais ça c’est un autre débat. Je vous parie donc que si vous venez quelques jours dans cette région, vous ne le regretterez pas !

Et vous avez jusqu’au 21 septembre pour profiter à Rouen d’un spectacle de toute beauté sur la Cathédrale Notre-Dame.

Rouen Cathédrale de Lumières @desperatecouchpotatoe

Rouen Cathédrale de Lumières @desperatecouchpotatoe

Cette cathédrale est l’une des plus belles et les plus impressionnantes au monde. Si comme moi vous avez étudié l’Histoire de l’Art et l’Architecture, vous la connaissez sans aucun doute. L’étalement de sa période de construction (bases romanes en 1030 jusqu’au XIXème où est dressée la flèche qui fut un temps la plus haute du monde avec ses 153 m) en fait une mine d’or pour l’étude des styles architecturaux. Pour ens avoir plus, je vous renvoie au Wiki, très bien documenté. Si vous êtes férus d’Impressionnisme, vous savez aussi sans doute que Monet l’a peinte des dizaines de fois. Vous pouvez d’ailleurs en voir quelques unes au musée d’Orsay. Le musée des beaux arts de Rouen en abrite lui-même une.

Quand j’étais étudiante j’ai eu la chance de faire un stage à la mairie de Rouen, sur l’organisation des journées du patrimoine. Se montait alors le premier Son et Lumières sur la Cathédrale Notre-Dame, par l’agence Sketzo, scénographes montreurs de rêve comme ils se définissent eux-mêmes. Ils signeront plusieurs années de suite un magnifique spectacle. Je vous laisse juger du résultat de 2003 à 2008 puis en 2009 :

Je vous ai déjà parlé du Son et Lumières du château de Blois, j’avais trouvé ça également magnifique.

Le dernier festival Normandie Impressionniste (2013 – a lieu tous les deux ans) a commandé un nouveau spectacle. C’est l’agence Cosmo AV qui s’y est cette fois collé pour attirer plus de 410 000 spectateurs pour sa première année. A la demande de Petit Monsieur, nous avons donc pris pendant les vacances la direction de Rouen pour découvrir ce nouveau Son et Lumières. Et je dois dire que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau en la matière ! Vraiment c’est magnifique, spectaculaire, et fin août donc en fin de saison, pour les trois projections quotidiennes, le parvis de la Cathédrale pourtant assez vaste, était noir de monde. Si vous êtes donc dans un rayon d’une heure de route avec la Ville aux Cent Clochers (comme la surnommait Victor Hugo), je ne saurais que trop vous conseiller d’aller y faire un tour avant le 21 septembre pour en prendre plein les yeux. Petit Monsieur a lui-même trouvé ça « trop beau ». Amateurs de photo, c’est aussi une belle occasion car ça rend très très bien sous l’objectif. Ci-dessous le teaser et quelques photos que, pourtant prises avec mon smartphone, je trouve sublimes !

Pratique :
Jusqu’au 21 septembre à partir de 21h30 (plus tard en été si vous remettez ça à l’année prochaine !)
Projection de deux tableaux, sur le thème de Jeanne d’Arc et de l’Impressionnisme
Et en plus, c’est gratuit !
La Cathédrale se trouve en plein centre historique et au cœur de la ville, dès votre arrivée à Rouen vous ne pouvez pas la louper, on voit la flèche de quasiment partout !
Office de Tourisme de Rouen Vallée de Seine : 02.32.08.32.40 – www.rouentourisme.com

Escapade autour des châteaux de la Loire – Episode 5 (et final) – Blois

J’aurai mis le temps, on va dire que c’était pour faire durer le plaisir, mais voilà le dernier épisode de notre escapade autour des châteaux de la Loire ! Après Chambord, Chenonceaux et le Zoo Parc de Beauval, tour d’horizon de notre ville point de chute, Blois.

Quand on part en séjour dans la vallée de la Loire, on ne passe évidemment pas à côté des visites de châteaux. Et on n’en fait curieusement pas d’overdose, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Car si l’Histoire avec un grand H se retrouve dans chaque ville et fatalement dans l’histoire de chaque édifice, il n’en est pas moins que chaque château conserve outre son architecture et sa personnalité, des particularités, des anecdotes, des mises en valeur touristiques (là c’est la professionnelle qui parle!), qui font qu’il reste unique, et que vous aurez beau en avoir déjà visité plusieurs, vous aurez autant d’intérêt et de plaisir à le découvrir. Et celui de Blois est à plus d’un titre très intéressant.

Une ville à taille humaine

Parlons de la ville tout d’abord ! Comme c’était notre point de villégiature, que je vous conseille par la même occasion par sa situation centrale par rapport aux visites citées dans les précédents épisodes, sa capacité hôtelière, et son centre-ville agréable pour la promenade mais aussi pour les possibilités touristiques offertes : un office de tourisme en cœur de ville avec du personnel compétent (là encore parole de pro !), des possibilités de visites guidées, des promenades en calèche, une bonne palette de restaurants, et d’autres lieux de visite que j’énumérerai plus bas…

Ce que j’ai aimé dans Blois c’est ce caractère que je définirai de « Ville à taille humaine » : pas trop vaste ni trop petit, pas trop noir de monde ni trop désert, tout pour se sentir à l’aise et détendu, une aubaine quand on sait que passé les portes d’entrée des différents châteaux on va se faire aspirer par un flux mêlant la sueur, les flashs et le brouhaha polyglotte du tourisme de masse ! Un centre ville comme on les aime, avec ses bâtiments historiques, ses maisons de caractère, ses rues piétonnes pavées, une artère commerçante et quelques rues dédiées à la bonne bouffe et aux rafraîchissements ! Le tout surmonté par l’incontournable château auquel on accède par de nombreux escaliers (là c’est la femme enceinte essoufflée qui parle…).

Sur la vaste place qui donne accès au château, se dresse un incontournable pour les familles, la Maison de la Magie. Que vous soyez férus de cet art ou pas, vous vous devez d’observer la façade au moins une fois dans la journée puisque toutes les demi-heures en sort des fenêtres les six têtes d’un énorme dragon. Un vrai spectacle, même sans entrer dans le musée qui semble par ailleurs très intéressant (pas dans notre programme, Petit Monsieur étant encore un peu petit pour ce format de musée – en revanche, il a évidemment adoré les têtes de dragon, pestant même légèrement de ne les avoir vus que deux fois…).

Côté restos, on a tellement aimé le premier, Au coin d’table qu’on y a dîné deux soirs de suite ! Le genre de lieu sympa, au charme désuet, empli de vieilleries entassées dans tous les coins. Les menus sur des vieux bouquins rafistolés par le bouquiniste du coin, et une bonne cuisine qui sent bon chez mémé. La pizzeria La Scala, malgré sa grande capacité d’accueil et son enseigne qui fleure bon la chaîne (une chaîne qui par chez nous en tout cas reste inconnue) propose une carte variée et originale, d’autant que nos plats de pâtes étaient bons.

Le château 

Si à Chenonceaux j’avais apprécié le sens de la visite, clair par rapport à Chambord où l’on peut se perdre et risquer de manquer certaines pièces, Blois présente lui aussi un sens de visite intéressant et cohérent. Plus que dans les deux autres, et c’est bien normal puisqu’il fût le théâtre de grands événements relatifs à l’Histoire de France,  on y trouve bien plus qu’une succession de pièces meublées d’époque.

Le château de Blois @desperatecouchpotatoe

Le château de Blois @desperatecouchpotatoe

Son architecture déjà, distingue les 4 périodes au cours desquelles il a été construit et présente ainsi un exceptionnel panorama de l’architecture française : Gothique (Moyen Âge), Flamboyant (Aile Louis XII – 1498 à 1501), Renaissance (Aile François Ier avec son fameux escalier à vis – 1515 à 1520), et Classique (Aile Gaston d’Orléans conçue par Mansart – 1635 à 1638). On commencera la visite par la salle des Etats, où les marmots se donneront à cœur joie au jeu des pauses sur un trône installé à l’occasion du tournage d’un film et conservé pour vos prises de vues souvenir ! A noter aussi dans cette vaste salle, les outils numériques qui permettent de traverser les étapes de construction de château. Suivent les salles consacrées à l’architecture dans les anciennes cuisines du bâtiment, où sont exposées les sculptures originales des différentes ailes. Au premier étage, les appartements royaux qui furent occupés par François Ier himself, Cartherine de Médicis, François II, Henri III et Gaston d’Orléans, bref que du people d’époque ! A noter ici, le Studiolo, unique cabinet royal de la Renaissance conservé en France, avec ses boiseries d’origine. Au deuxième étage enfin les appartements du roi sous Henri III, théâtre d’un épisode marquant des guerres de Religion, à savoir l’assassinat du Duc de Guise par ordre d’Henri III. Certains touristes y observeraient encore scrupuleusement la pièce à la recherche de traces…!

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On termine la visite en redescendant au premier étage par le musée des Beaux Arts de Blois, abrité dans les appartements royaux de Louis XII et Anne de Bretagne, musée présentant peintures, sculptures et tapisseries du XVIème au XIXème siècle. Chaque salle de ce musée propose des panneaux permettant aux enfants de ne pas en avoir marre par des jeux d’observation. Ce qui tombe à point nommé en fin de séjour et au troisième château pour contrer les « J’en ai marre de visiter les châteaux…! ».

L’Aile Gaston d’Orléans ne nous a ouvert que son entrée, permettant de voir tout de même l’escalier monumental et sa coupole, mais il abrite de temps à autre les expositions temporaires du château. A ne pas omettre avant de partir, la chapelle dont les vitraux sont signés Max Ingrand (le maître verrier à qui on doit aussi le plus grand vitrail d’Europe qui se trouve dans ma Normandie, à Yvetot (76)  si ça vous intéresse) et la Tour du Foix, et ses terrasses qui offrent un panorama sur une partie de la ville, et notamment sur la Loire. Et vous ne quitterez encore une fois pas le château sans l’obligatoire passage par la boutique…

Plein les mirettes avec le son et lumières !

Quand on fait voir la brochure à son petit et qu’il voit une page pleine de couleurs, ça se finit en son et lumières ! Ni une, ni deux, après maintes réclamations de Petit Monsieur, nous avons fini par tenter malgré les craintes de « je veux rentrer, je suis fatigué », le spectacle nocturne du château de Blois. Au final un superbe spectacle qui raconte les riches heures (ou pas) du château, agrémenté des voix de Pierre Arditi, Robert Hossein et Fabrice Lucchini. Même Petit Monsieur n’a pas trop pesté (en même temps à force de réclamer il avait eu le droit à un sacré briefing) ! Si vous visitez le château en saison, et que vous avez prévu une soirée sur Blois, n’hésitez pas, en plus on apprend plein de choses historiques !

« Qu’est ce que l’art ? »

Dernière étape, la Fondation du Doute. Un drôle de nom me direz-vous, mais quand on sait de quoi il s’agit on a quand on est comme moi amateur d’art contemporain, tout de suite la curiosité d’aller y faire un tour… La Fondation du Doute a été créée en 2013 par la municipalité, avec la complicité active de l’artiste Ben (vous savez, celui qui est connu pour ses « écritures »). Elle rassemble des œuvres de la collection personnelle de l’artiste et de deux collectionneurs italiens. Pas moins de 300 œuvres de 50 artistes différents se trouvent ici, mais attention, l’espace réfute toute appellation de musée ou de galerie d’art. Ainsi vous n’irez pas pour « voir » des œuvres, mais serez participatifs, et vous trouverez au centre des interrogations sur l’art et donc de l’esprit du mouvement Fluxus. Nous n’avons pas visité la Fondation car elle était fermée le matin, mais l’observation de sa façade donne déjà beaucoup à voir avec le « Mur des Mots », comme le montrent les photos ci-dessous !

Vous l’aurez compris dans le récit de chacun des épisodes, je suis enchantée de mon séjour dans la vallée de la Loire. Réussir à visiter 3 châteaux et un zoo en 3 jours, sans mettre Petit Monsieur sur les nerfs, en l’intéressant même, et en prenant ce temps de pause si précieux dans le quotidien, et le tout sans dépenser des sommes folles, voilà la recette d’un séjour réussi ! Je ne sais ni quand ni de quoi sera fait le prochain, si il se fait tôt ce sera dans notre région ou pas trop loin, fin de grossesse oblige, sinon ce sera pour plus tard mais à cette fois à 4… Quoiqu’il en soit il me tarde de découvrir de nouveaux lieux et de les partager avec vous ! Et vous alors, votre prochain programme visites c’est où, quand, comment ?

Big Kiss !

Tous à la Foire !

Si la Foire de la Saint Antoine, appelée aussi Foire au Pain d’Epices n’est plus connue aujourd’hui que sous le nom de Foire du Trône, Saint Romain a tenu bon pour l’appellation de la traditionnelle Foire de Rouen. Dans les Foires mythiques en effet, la Foire Saint Romain est la seconde de France en termes de taille, après sa voisine parisienne, ce qui en fait également l’une des plus grandes d’Europe.

Un peu d’Histoire…
Autrefois appelée Foire du Pardon, elle remonte XIème siècle, quand les reliques de Saint Romain furent installées dans la cathédrale de Rouen avec les restes de la Gargouille qu’il avait combattue. Vous ne connaissez pas la légende ? Je vous la raconte : La Gargouille, c’était THE monstre qui terrorisait Rouen. Mais Romain lui n’en avait pas peur. Aussi quand il réclame un compagnon de route pour aller la capturer, personne ne veut y aller… Personne sauf un condamné à mort qui n’a plus rien à perdre. Bien lui en fît puisque les deux lascars parviendront à dompter la bête , ce qui vaudra les honneurs à Romain, et la liberté au condamné. Pour commémorer l’événement, le roi (Dagobert, celui de la culotte…!) décidera ensuite chaque année de libérer un prisonnier. Bref au XIème siècle comme je le racontais plus tôt, on installe les reliques de Romain et ce qu’il reste de la Gargouille dans la cathédrale de Rouen. Vu le peuple qui se pointe à cet événement, près de 10 000 personnes, parmi lesquels des baladins et autres artistes, on décide de refaire la fête l’année suivante. C’est le prisonnier gracié qui aura l’honneur de présenter les reliques. La Foire Saint Romain est ainsi née. Pour l’instant c’est la bien nommée Fête du Pardon. Dans un quartier à l’époque très commerçant (Le quartier Beauvoisine, pour ceux qui connaissent), auquel s’ajoute un grand marché aux bestiaux le 23 octobre, jour de l’ouverture, les artistes de rue trouvent rapidement leur place pour assurer l’animation.  La Foire du Pardon durera sous cette forme jusqu’en 1790, laissant peu à peu de plus en plus de place aux spectacles, pour devenir au XIXème siècle une fête animée par les forains puis une véritable fête foraine au sens où nous l’entendons de nos jours. En 1983 elle quitte le quartier Beauvoisine (plus précisément les boulevards qui bordent la place du Boulingrin, encore pour ceux qui connaissent) pour les quais de la rive gauche où elle s’étend depuis sur près de 2 kilomètres. 

Pour tous les goûts (?) 
Comme toutes les fêtes foraines de cette envergure, je ne vais pas vous conseiller d’y foncer avec des enfants en bas âge. D’ailleurs les embouteillages piétons dus aux nombreuses poussettes en plein dimanche après-midi ça calme assez vite. Chez nous, petit Monsieur du haut de ses trois ans a supporté la marche, bon je vous rassure on ne l’a pas traîné sur toute la longueur aller-retour… Des épaules-de-papa ne sont ceci-dit pas du luxe dans ce genre de sortie ! Côté manèges, vous trouverez évidemment tout ce que vous voulez et bien plus qu’il n’en faut si vos enfants sont du genre à réclamer !!

Pour les manèges à sensation, la trouillarde que je suis ne saura vous en conseiller mis à part le Sweety que j’ai dû tester il y a 15 ans, donc c’est vous dire, et le Crazy Danse qui doivent être mes limites question trouillomètre… Mais vus la hauteur, la vitesse, et les noms des « grands manèges », je pense que les amateurs seront servis…!

Côté jeux, pareil, sur 2 kms de long il fallait s’en douter, mais à noter cette année quelques nouveautés-pompes-à-fric, comme le nouveau concurrent des fameuses pinces qui consiste à placer un espèce de ciseau face à un fil pour le couper et faire tomber les derniers produits high-tech à la mode… Evidemment comme pour les pinces ça ne tombe jamais comme il faut !

© desperatecouchptatoe

Machines à sous
© desperatecouchptatoe

Côté bouffe (passons aux choses sérieuses…), UNE adresse à ne pas manquer, l’Ours Noir. Une institution à la Foire de Rouen, et pas que puisqu’il tourne dans tout le nord de France et même dans l’Est. Une bonne adresse parce que s’approvisionner exclusivement auprès de producteurs locaux, et faire ses frites maison quand on se pose dans les foires c’est tout de même une démarche à saluer. Et le succès est du coup au rendez-vous. Il faudra donc compter une bonne demi-heure (minimum!) de queue avant de pénétrer dans une tente où on sera parqués comme des bestiaux pour déguster le fameux cochon de lait grillé avec une bonne bière. Bref faire la Foire Saint Romain sans manger à l’Ours Noir, c’est comme aller en Italie sans manger de pâtes… Si après ça vous avez encore faim, pas d’inquiétude, je vous rappelle qu’on se trouve dans une fête foraine alors par ici les chichis !

Et à la nuit tombée, toutes ces lumières sur Rouen le long de la Seine, c’est tout simplement magnifique, de quoi égayer le mois de Novembre généralement bien terne !

La Foire Saint Romain reste quasiment un mois, et Rouen n’est qu’à une heure de Paris, donc à une heure de partout, non ?

Alors ça vous tente ?

Pratique : En 2013 – Du 26 octobre au 21 novembre
Le long des Quais de Seine – Rouen Rive Gauche
Foire St Romain
Et si vous voulez « liker » :
https://www.facebook.com/Foirestromain

Murals of Belfast…

A l’occasion du Thalassa spécial Irlande diffusé sur France 3 vendredi dernier, j’ai refait une immersion dans cette ville que j’ai tant aimé visiter, Belfast. Donc j’ai eu envie d’en partager mes impressions avec vous ! Principale ville d’Irlande du Nord, et de la province de l’Ulster, son nom provient du gaélique  Béal Feirste, qui signifie « l’embouchure de la Farset », rivière qui rejoint le fleuve local. Une ville magnifique, à la fois moderne et empreinte d’une Histoire torturée et encore très présente. Très présente notamment par ces fameux murals, ces peintures principalement politiques (mais pas que…) qui jalonnent les quartiers loyalistes et républicains. La première aurait été peinte aux alentours de 1980, d’après Wikipédia. Je ne vais pas vous faire un cours d’Histoire sur le sujet car je le maîtrise très peu, et le conflit reste tout à fait complexe. Mais je peux vous dire qu’on ne sort pas indemne d’une visite du Belfast Historique.  Les « lignes de paix », véritables murs Berlin et leur portes qui sont encore fermées tous les soirs, les tombes des détenus membres de l’IRA, avec en tête Bobby Sands, morts en 1981, des suites d’une grève de la faim pour revendiquer le statut spécial de prisonnier politique… Et le musée de l’IRA, où d’anciens membres vous montrent les vestiges de bombes artisanales..! Tout pour qu’une émotion vive vous submerge devant ces témoins d’une histoire encore si proche, si palpable… L’autre facette de la ville est aussi impressionnante de modernité, avec une architecture contemporaine et soignée, des aménagements urbains de qualité, et des monuments historiques comme l’Université, le Grand Opéra, ou The Crown,  le plus vieux pub de la ville et ses compartiments où les hommes d’affaires pouvaient siroter leur bière et traiter leurs affaires en toute discrétion.

Toujours dans le cadre de mon road trip irlandais, comme j’avais eu le déclencheur compulsif devant les Irish Pubs, je n’ai pas pu m’empêcher d’en faire de même avec les fresques murales de Belfast…  La suite en images !

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Si l’envie vous prend d’aller découvrir ces fresques, rendez-vous sur : http://www.belfast-murals.co.uk/

Sinon le Routard dédié à l’Irlande fait très bien l’affaire !

Have a nice trip !

Allo Wine ? Ici Trouille !

C’est sur ce jeu de mots foireux – mais qui me fait toujours glousser – que je profite d’un des rares jours fériés où je ne travaille pas pour parler de l’événement de la veille ! En parler le jour même c’est surfait non ? Donc je prends mon train de retard. En fait je croyais qu’en France, Halloween était passé de mode… après une déferlante de 3 ou 4 ans il y a 10 ou 15 ans (vous me suivez ?). Avouez que vous aussi vous aviez cédé à l’impérialisme US en traînant vos viandes saoules dans les rues de la ville étudiante la plus proche déguisé(e)s en sorcière, en fantôme, ou (pour les plus fainéants)  avec le masque de Scream ! Il semblerait que la mayonnaise n’ait pris qu’un temps. Ou alors c’est moi qui en m’en désintéressant ait laissé filé la magie (noire bien sûr) d’Halloween ? Toujours est-il que mon fils de 3 ans a fabriqué en activité extra-scolaire (vous savez les trois quarts d’heure chers à Vincent Peillon depuis que pour réduire les semaines des écoliers on leur a rajouté le mercredi matin !) un masque tête de mort et un sacs à bonbons chauve-souris. Et toujours est-il qu’hier soir des gamins sont venus sonner et que nous nous sommes retrouvés bien cons sans bonbons à leur donner…!

Bref… Du coup j’ai décidé de me pencher sur la question. Et vous savez quoi ? J’ai appris plein de trucs !

Un peu d’histoire…

Pas évident de retrouver les origines de cette fête, mais à priori elle serait celte, donc plus propre à l’Irlande, l’Ecosse ou le Pays de Galles, mais là-bas on appelle ça la fête de la Samain. Oíche Shamhna en Gaélique, est d’ailleurs encore le terme utilisé de nos jours en Irlande. Elle se déroulait sur 3 jours, durant on lesquels on célébrait la mémoire des grands hommes disparus (jour 1 que je rebaptiserai le jour des dead-VIP), tous les morts (jour 2), et pour se remettre de tout ça, la maxi-teuf (jour 3) d’où provient probablement l’idée de se déguiser. Parfois même la Samain pouvait durer plus longtemps  (je présume que c’est partie teuf qu’ils rallongeaient)… Mais bon je vous raconte ça, c’était il y a 2500 ans. Au XIème siècle quand les fêtes païennes furent interdites, l’Eglise en profita pour introduire la Toussaint, à la date du jour 2, ce qui tombe bien puisqu’elle a la même signification.

Et la Citrouille ? Comme la fête, la citrouille est héritée des îles anglo-celtes. Ils l’appellent Jack’O’Lantern. Bon au départ ce n’était pas une citrouille, mais un navet. Moins glamour me direz-vous…

La Jack’O’Lantern originale Source WIkipédia – Museum of Country Life (GB)

Jack’O’Lantern Citrouille

Et c’est qui ce Jack ? Oui, je m’en pose des questions. Et bien Jack est le personnage d’une légende irlandaise (comme par hasard!). Pas très glamour non plus le Jack : Maréchal-ferrant, bon ça ça arrive à des gens biens, mais alcoolique, radin, égocentrique et méchant. Oui je sais, ça fait beaucoup, mais rassurez-vous il va être puni. Pas très chanceux non plus, parce que quand il bouscule un type un soir à la taverne, il tombe sur le mauvais gars : le diable. Ce dernier tente de le convaincre de lui filer son âme, mais notre Jack n’est pas très chaud. Il lui demande un dernier verre pour réfléchir. Le diable se transforme donc en pièce pour lui payer son coup. Mais comme Jack on ne la lui fait pas, il prend la pièce et la colle dans sa bourse. Manque de bol pour le diable, une croix en argent dans la bourse lui empêche de reprendre son apparence. Jack, en position de force négocie un délai sur la perte de son âme. Un an plus tard, quand le diable revient le chercher, il refait son malin en le coinçant sur un pommier (en gravant une croix sur l’arbre, si voulez savoir). Quand arrive la mort de Jack des années plus tard, le paradis ne veut pas de lui (rappelez-vous, alcoolo, radin…), mais après tous ses tours, le diable lui ferme la porte aussi… Condamné à errer, Jack négocie une dernière faveur du diable, en se faisant donner un morceau de charbon ardent afin d’être éclairé sur son chemin. Ce morceau de charbon, Jack le placera dans un navet (le premier DIY Lanterne de l’histoire!). Voilà pourquoi un navet… C’est ainsi que la tradition de creuser des navets pour en faire des lanternes en souvenir des âmes perdues s’installa, notamment en Irlande. Quand l’Irlande est touchée par la Grande Famine de 1845, c’est vers le Nouveau Monde que se tourne la population émigrante, entraînant un véritable exode. Et avec la population s’installent les traditions. Les irlandais continuent à célébrer Jack, mais comme ils trouvent moins de navets, ils se servent de citrouilles. CQFD !

Il faudra attendre les années 1920 avant que les américains s’approprient la fête et la popularisent au point d’en faire une véritable fête nationale.  Si bien qu’aujourd’hui on la croit tous 100 % US. Ils la rebaptiseront « All Hallows Eve » (The eve of all saint’s day, en gros, la veille de la fête de tous les saints). Et comme ils mâchent leurs mots, ça deviendra Halloween ! Deuxième CQFD !

Quand au « Trick or Treat ! » (Des bonbons ou une farce !), je n’ai pas trouvé sa signification exacte. Cette tradition serait apparue dans les années 1950 aux Etats-Unis, même si apparemment le porte à porte était déjà pratiqué en Irlande et en Grande Bretagne où les enfants chantaient des chansons contre une part de cake.

Trick or Treat !

Bref, avec tout ça il me semble que cette année un regain d’intérêt pour Halloween a submergé la France. Les événements étaient nombreux dans la capitale, les gamins déguisés étaient nombreux dans mon village, et le web n’était pas en reste ! Je conclurais donc avec une petite sélection des sites et articles de blogs qui m’ont plu à cette occasion…

Tête à modeler

Tête à modeler

Tu fais quoi pour Halloween ?  

Tête à modeler, le site créatif, mine d’or pour les mamans qui cherchent à occuper leurs enfants ! Excellent dossier sur Halloween, d’où j’ai tiré pas mal des informations ci-dessus ! Plein d’idées dans ce dossier pour fêter Halloween comme il se doit, des créations type celles que mon fils a ramené de l’école, des tutos pour faire sa Jack’O’Lantern soi-même, des idées maquillages et costumes, des coloriages sur le thème, et même des bricolages sur l’histoire et les légendes d’Halloween pour celles et ceux qui souhaiteraient ajouter une dimension culturelle à l’événement !

Gloss'n'Roses

Gloss’n’Roses

  Tu aimes les films d’horreur ?

 L’équipe de Gloss’n’Roses, le blog Hard Glossy, vous proposait ce week-end des sélections de films « spécial Halloween ». Perso je les trouve assez pertinentes. Même si perso je trouve qu’il manque le flippant Blair Witch Project, et le Massacre à la Tronçonneuse de 2003, qui m’ont bien empêchée de dormir pendant quelques jours. Rajoutons à cela l’émission Mystères qui passait sur TF1 dans les années 1990 , grâce à qui j’ai entendu des pas dans le grenier et vu des traces de sang imaginaires sur le crépi pendant des semaines…

People

People

 Déguisements, en veux-tu en voilà (et des VIP en plus) !

Je vais rarement sur les sites people, mais après être tombée via Twitter sur un lien vers un site intégralement dédié aux enfants de stars (ou oui je vous jure, mais c’est un site américain bien entendu), j’ai eu la curiosité d’aller plutôt voir en quoi s’étaient déguisés leurs parents. Et j’ai trouvé du dossier sur ce site américain simplement nommé People. En plus on y retrouve un certain nombre de nos chouchous de séries US… Mention spéciale pour Heidi Klum en veille !

Abracadabra tu Pâtisseras !

Abracadabra tu Pâtisseras !

 Abracadabra ! 

Envie de cuisiner ? Abracadabra, tu pâtisseras ! vous propose tout plein de recettes depuis sa création il y a six mois. c’est à cette occasion que ce blog a lancé son premier concours sur le thème… d’Halloween ! Je n’ai aps eu le temps d’y participer mais les création proposées sont très sympa ! Pour moi mention spéciale pour les Halloween Pop Tart d’Angie, mais en regardant son pedigree sur Internet je vois qu’elle n’en est pas à son coup d’essai vu que son blog de cuisine est superbe. A suivre…!

Voilà j’espère que vous avez passé un Happy Halloween et Jack, à l’année prochaine !

happy-halloween-ghost

Voir Venise…

Après plus d’un mois d’absence, déménagement et transfert de ligne Internet obligent, me voici de retour avec un billet court mais visuel. En 2012, mon amoureux m’a offert un voyage à Venise pour mon anniversaire, histoire d’amortir les deux pieds dans la trentaine (oui à 30 ans ça va mais à 31 t’as les deux pieds dedans…!). Vous avez aimé Irish pubs ou l’art et la manière de prendre des pubs en photo ? Voici aujourd’hui quelques morceaux choisis sur mes quelques 500 clichés de la sérénissime. Prise de vues compulsive mais comment faire autrement dans cette ville qui par sa beauté réussit l’exploit de faire oublier les hordes de touristes qui s’y pressent et s’y sentir seul au monde…

N’oubliez pas qu’un blog se nourrit des commentaires de ses lecteurs alors… à vos avis sur la ville et/ou sur mes photos !

NB : les clichés suivants sont la propriété exclusive de leur auteur ; je ne suis pas contre leur réutilisation mais merci de m’en faire la demande au préalable à l’aide des commentaires. 😉