Toujours ranger… (1/2) La Maison

Parfois je me demande comment ce serait si nous vivions toujours dans notre F2… Ce matin comme chaque mercredi, depuis que j’ai déposé le grand à l’école, je passe ma matinée à ramasser, ouvrir des boîtes, les fermer, les rouvrir, retrouver des petits pièces de jouets par ci, par là, déposer les boîtes dans un placard, sur une étagère, et recommencer après que le petit ait redécouvert les jouets que je range… Un éternel recommencement. Quand je rentre tard quelques jours de suite, le mercredi qui suit, c’est pire. Pourtant j’ai un homme qui fait plein de choses à la maison. Heureux hasard des emplois du temps… Mais ses obsessions à lui, ce sont le linge et les sols. Il cumule les tournées de lave linge et les coups de serpillière, mais ranger, c’est une autre histoire.

Tout irait mieux si nous n’étions pas si bordéliques. Mon bordel à moi, il est plutôt organisé. Je retrouve facilement un objet égaré car mon bordel est relativement logique. Le sien, c’est autre chose… La télécommande de la TV se retrouve ainsi souvent dans les coins les plus improbables. Quand Monsieur cherche quelque chose, il faut qu’il se souvienne où il était la dernière fois qu’il le tenait. Et si c’était dans le garage, forte chance que la chose y soit, même si cette chose est une télécommande. Tu vois le genre ?

Rien de tout cela n’inquiétait Monsieur quand il a pris RDV avec le chauffagiste pour aujourd’hui. Le mercredi, je serais là pour l’accueillir. Le sol de la maison et était propre et le linge plié dans le panier, et même repassé, le grand luxe ! Oui mais voilà, ce matin quand je vois ma buanderie, l’état du bac de douche, les 10 serviettes qui sèchent depuis des jours parce qu’on ne prend pas le temps de les plier et de les ranger, les traces de calcaire au pied de la pompe à chaleur, et l’état des chambres dans lesquelles se tiennent les radiateurs que le chauffagiste va certainement vérifier, je suis en colère…

L'objet du pétage de plombs du jour !  Plié et replié deux fois la semaine dernière déjà grrrr

L’objet du pétage de plombs du jour ! Plié et replié deux fois la semaine dernière déjà grrrr

Même si je me doute que le chauffagiste s’en fout. Non, je suis en colère parce que tout ça, je l’ai rangé il y a une semaine. Pas lavé, récuré comme on le fait normalement et régulièrement dans sa maison. Juste rangé. Plié les serviettes, plié les fringues du petit sous la table à langer qui ce matin sont en boule, sans doute parce que chercher un pyjama dans une pile est tellement éprouvant qu’on remet tout en boule, remis les coussins du canapé en place, remis les chaussures qui étaient devant le meuble à chaussures dans le meuble à chaussures (parce que c’est tellement dur de tendre le bras pour glisser ses pompes dans la case prévue à cet effet qu’on les laisse par terre devant), remis les manteaux sur le porte-manteaux, parce que c’est tellement haut un porte-manteaux qu’on balance tout sur la rampe d’escalier ou sur le meuble à chaussures…. rangé les magasines et autres livres qui traînent, partout. Partout. Des toilettes à la cuisine en passant par la table à manger et le salon. Faire des piles des papiers importants pour la maison ou le boulot. Pour les retrouver dans une semaine disséminés partout.

Monsieur propose souvent qu’on fasse appel à une femme de ménage. Mais vu l’état de ma baraque j’aurais tellement honte que ça me semble impossible… Et puis ce n’est pas le ménage le problème…

Ceci est une table de cuisine...

Ceci est une table de cuisine…

C’est juste que les choses soient à leur place. Hier je t’expliquais que Marie Kondo ne pouvait rien pour moi… Je n’ai pas de problème de place et je me suis fait une raison sur l’abondance et ma difficulté à me séparer de mes objets. Et je reste persuadée que l’abondance ne rend pas con, pas si on a conscience de la valeur des objets. Si j’y suis attachée ce n’est que sentimental, lié à des souvenirs, et en aucun cas pour le paraître ni la valeur. D’ailleurs je n’ai pas vraiment d’objet de valeur. Mais comment faire les poussières au milieu de tout ce qui s’accumule aux mauvais endroits ? Aux mauvais endroits parce que chaque chose a sa place. J’ai une grande maison, pas de manque de place et des endroits spécifiques pour ranger chaque chose !

C’est pour ça que je ne comprends pas et pète mon câble ce matin. Chaque chose a sa place. Mais s’en éloigne constamment.

Il est là le souci, l’éternel recommencement. Je rivalise d’ingéniosité pour trouver des moyens incitant à ranger au quotidien et éviter de devoir faire ce grand rangement juste quand moi j’ai un moment. Parce que là ce matin, ce moment j’aimerais le passer à jouer avec mon petit qui face à mes refus apprend lui à ne pas ranger ses jouets… Parce que oui il y a les jouets aussi, et ça c’est encore une autre histoire… On en parle ?

Parlons couches ! [Bon plan inside]

Ça ne vous aura pas échappé si vous êtes un parent connecté, une étude a récemment pointé du doigt les hydrocarbures contenues dans les couches Pampers. Non pas qu’on l’ignorait, la quantité en cause étant conforme aux normes européennes, mais ces composés dérivés du pétrole pourraient faire craindre à l’avenir une hausse de cancers ou d’infertilité. Les hydrocarbures en question, nommés HAP ou pétrolatum, sont traduits sur le paquet de couches par le terme de vaseline. Précision utile si comme moi vous avez tenté de chercher où c’était écrit sur paquet de couches. C’est vrai que vaseline ça fait moins peur.

Bon, les médias n’en ont pas trop parlé. C’est surtout Internet qui nous a foutu les boules… En creusant un peu, en lisant sur le sujet, tu te rends compte que c’est Love and Green, une marque de couches Bio qui a réalisé l’étude avec l’Asef… Donc il y a de quoi se reposer des questions ! Toujours est-il qu’avec leur principe de précaution et toutes leurs études ils nous font bien flipper… Bon, j’ai du mal à croire qu’un composant traverse la peau de bébé depuis la couche mais c’est vrai qu’ils en portent en permanence alors pour changer un peu, éviter un peu plus les pampers puisque c’est la marque de la crèche, et puisqu’on est aussi en période d’apprentissage de la propreté, j’ai décidé d’en tester d’autres !

Mon Banc d’essai

Naty

Une marque Bio donc sans HAP à priori. Je les ai testées il y a un moment déjà, et le test avait été concluant. Absorbantes et bien pour la peau. le souci est qu’elles ne sont pas en vente partout… Mais ils ont une boutique en ligne et Naty vous propose de devenir ambassadrice de sa marque en parrainant des amies et vous envoie un échantillon en remerciement. L’occasion de tester !

Love and Green

Vu que c’est la marque à l’origine de l’étude dont je parlais plus haut, il fallait bien essayer d’autant qu’on a l’assurance qu’il n’y a pas de HAP dedans ! Côté prix, c’est déjà agréable car moins cher que les Pampers. Côté absorption, je dirai peux mieux faire mais c’est correct, pas de débordement à signaler, et côté peau un peu de rougeurs mais vraiment quand la couche a été gardée longtemps.

Carrefour Eco Planet

Quand j’ai lu que le meilleur moyen d’éviter les HAP était le Bio et que j’ai cherché partout les composants de fabrication sur les paquets sans succès quelle que soit la marque, je me tournée vers les couches Bio. Et Carrefour a une marque bio donc comme j’y fais mes courses… Et grosse bonne surprise car elles sont deux fois moins chères que la marque leader, bien absorbantes et sans souci pour al peau de bébé ! Je les ai adoptées pour tout vous dire. On ne peut pas jouer avec avant de les mettre en regardant les dessins avec bébé pour la simple et bonne raison qu’elles sont toutes blanches, mais ça reste un détail surtout quand on apprend à être propre ! Bémol sur ce point elles ne semblent pas exister, du moins pas dans mon magasin, en version couche-culotte.

Carrefour Baby

Il y a un autre carrefour près du boulot donc en pénurie j’y suis allée, et là plus de Bio ! Donc j’ai testé la marque simple. Et bien pas mal du tout non plus. Il y a quelques années pour mon grand j’avais troqué les couches absorbantes contre les marques discount et distributeur pour qu’il soit plus mouillé, moins à l’aise et donc plus enclin à aller au pot. Je dois dire qu’aujourd’hui je ne peux pas le faire avec cette marque. Et les visuels sont rigolos ! Sur les HAP, aucune idée par contre, rien d’écrit sur le paquet.

Auchan Baby

Les couches-culottes Auchan peuvent en revanche marcher pour cette petite technique pour aller au pot… En effet elles absorbent moins bien et traversent un peu… Par contre elles ne sont vraiment pas chères… Aucune mention sur les HAP non plus, comme partout !

Je n’ai jamais essayé les Pull-Ups mais il paraît qu’elles sont conçues pour que bébé se sente un peu mouillé avant de bein absorber, afin d’aider à aller au pot, donc ce sera mon prochain test !

J’ai aussi deux couches lavables, je veux bien être écolo vous voyez je fais des efforts, mais j’ai mes limites et les couches en font partie, alors les deux que j’avais achetées pour essayer servent en cas de rupture de stock et aussi pas mal en ce moment avec l’apprentissage du pot ! Un bon moyen pour les petits de se sentir mouillés et comprendre que c’est mieux d’aller au pot, le tout sans inonder le tapis du salon !

Pour résumer, si vous flippez sur les substances potentiellement dangereuses, rien ne semble valoir le Bio et donc mon conseil du jour sur ce sujet, ce sera Carrefour Eco Planet ! Et surtout que tester les marques apporte parfois de bonnes surprises au niveau des performances et du porte-monnaie !

Et vous, quelles couches utilisez-vous ?

[test produit] Le Chariot de marche Vtech Super Trotter

Pour son premier anniversaire, Mini Monsieur a eu un joli cadeau dont j’avais envie de vous parler. 10 mois plus tard il serait temps en effet ! Mes deux loulous ont eu des velléités de marche  entre 10 et 12 mois. Pour petit Monsieur, j’avais acheté un youpala. Oui, je sais c’est pas bien, c’est interdit dans plein de pays, c’est dangereux et ça fait les jambes arquées . Sauf que, comme tout, quand on sait raison garder, c’est à dire quand on surveille son bébé – ce que généralement on fait quand il a cet âge là, ou quand on ne le met pas dedans toute la journée – ce que généralement on fait puisque ça ne reste pas des heures dans la même position à cet âge là, et surtout quand on ne l’utilise pas en haut des marches sans surveillance – ce que généralement on fait parce qu’on n’est pas complètement débile non plus… c’est quand même pas mal. Bref, Petit Monsieur, à raison de quelques minutes dedans par jour, s’éclatait bien dans son youpala et gambadait à travers le salon, ce qui l’a bien aidé pour ensuite marcher tout seul.

Le Mini en revanche, soit il n’a pas bien compris le principe du youpala, soit il s’y trouvait trop à l’aise pour rester dedans sans avancer. Dès lors, l’objet perd tout son intérêt. Pour son premier anniversaire, donc, nous avons soumis l’idée du chariot de marche. Et c’est exactement ce qu’il lui fallait puisqu’il a tout de suite chopé le truc. Et c’est assez hallucinant de les voir traverser le salon d’une traite en poussant leur petit chariot alors qu’ils tiennent tout juste debout ! Il a marché un mois et demi plus tard à peu près. Donc un jouet sympa, ludique, et bien utile pour la motricité.

Son petit chariot à lui, c’est un Vtech 77006 Super Trotter, rien que ça ! Ça coûte une quarantaine d’euros, et contrairement aux idées reçues, ça sert un bon moment. Déjà la partie si chère aux parents, celle qui fait du bruit, de la musique, des cris d’animaux, mais si tu la connais, et bien elle est amovible. Donc si bébé n’est pas prêt pour courir derrière son chariot, il peut quand même jouer avec. Pareil une fois qu’il sait marcher. D’ailleurs même une fois qu’il sait marcher, courir derrière le chariot reste un jeu régulier, ce qui est toujours le cas à 21 mois. Parce que ça va plus vite, sans tomber, ou plus drôle encore, on peut se laisser tomber (bah oui, lui ça l’amuse !).

Les cris d’animaux, couleurs, notes de musique ont leur utilité pédagogique, c’est grâce à eux qu’il imite à merveille le cri de la vache (qui du coup lui sert aussi à nommer la vache), et le petit téléphone, au top, puisqu’il sonne et lui donne l’occasion de répondre (trop mimi…) en disant « allo ? » – enfin mon Mini lui il dit « auvoi ? » mais on se comprend… ! Il a aussi trois formes à encastrer, au final difficile de faire plus complet !

Bref, le petit chariot de marche, c’est assez top, peut être mieux que le youpala du coup, parce que lui ne fait pas polémique au moins ! Et le Vtech Super Trotter, c’est donc un très bon produit, c’est pour ça que je voulais vous en faire un petit topo, alors si vous cherchez un coup de pouce pour faire marcher bébé, ou un joli cadeau à faire, c’est une très bonne idée !

Je vous précise que cet article n’est aucunement sponsorisé, c’est dans mon stock perso que je pioche pour ce test produit ! A bientôt !

En route vers le CP…

Hier midi j’ai pris une grosse claque. Il est revenu de l’école avec un papier notifiant la liste des affaires çà acheter pour la rentrée prochaine :

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Un cartable ! Sérieux ? Ma crevette va avoir un truc cinq fois plus large que lui qui dépasse des épaules ? Ma toute petite crevette ?! Je revois encore la rentrée de petite section. On avait pris Monsieur et moi notre journée pour ce grand jour. A peine arrivé il a filé à l’espace petites voitures en nous faisant coucou. Bref, salut les gars ! Et on s’est retrouvés comme deux cons, les yeux tous mouillés. Ma meilleure amie venait d’accoucher, j’ai reçu une photo de sa petite, et en retour je lui ai envoyé celle de mon bébé à moi dans sa classe avec ce message : Aujourd’hui je le laisse à « l’autre femme »… Du coup avec Monsieur, on s’est fait un bon resto le midi, on se console comme on peut… C’était hier, quoi ! Et là le CP… Putain…

On rit au nez des parents aguerris qui nous disent « profite, ça passe trop vite ! » quand ce sont de petits bébés pas autonomes sans cesse dans nos pattes et qu’on a un peu hâte qu’ils grandissent, mais à peine ils entrent à l’école, qu’on les perd déjà un peu, qu’on répète cette phrase en boucle aux jeunes parents…! Et c’est vrai qu’avec l’école, ils prennent déjà leur premier envol. A la crèche ou chez la nounou, tu sais encore pas mal de choses, on te raconte la journée, et pour peu qu’ils parlent bien comme c’était le cas de Petit Monsieur, tu as aussi le droit à leur version. A l’école je n’ai pas eu à me plaindre au début, chaque soir il racontait tout, dans l’ordre en plus (alors tu m’a emmené, j’ai enlevé mon manteau,… bah oui plus il y a de détails, plus on retarde l’heure du coucher, le petit malin…), mais plus le temps passe, moins on en sait ! Sauf évidemment les soirs où il ne veut pas se coucher, là on peut avoir un rattrapage sur la semaine !

Cette année il était très sage, parmi les grands, sans les plus grands qui sont partis au CP, mais là il va les retrouver, qu’est ce que ça va donner ?

C’est lui le meilleur de sa classe, mais il va vite et commence à faire des bêtises d’inattention, et à la maison baisse les bras à la moindre difficulté en chouinant, qu’est ce que ça va donner ?

Il commence à savoir lire, il sait déjà faire des calculs, donc côté apprentissage je ne m’inquiète pas, mais rester attentif, est-ce que ça va prendre ?

Bref, mon grand rentre au CP à la rentrée, il n’est définitivement plus un bébé. La claque, quoi !

Sécuriser sa maison pour un bébé casse-cou

Avec Mini Monsieur c’est comme si nous découvrions les grands basiques de la parentalité… Avec un grand frère sage comme une image, curieux mais pas trop, dégourdi mais pas trop, nous n’avons jamais vraiment rien eu à faire pour garantir sa sécurité dans la maison. Le seul placard qu’il daignait ouvrir était celui de la bouffe… Pour les autres, de simples élastiques autour des poignées avaient fait l’affaire, et il a vite compris que certaines choses étaient dangereuses, et avec Petit Monsieur, la crainte du danger était supérieure à l’envie de faire ce qu’on lui dit de ne pas faire… L’escalier de notre ancienne maison était hélicoïdal, assez dangereux, mais jamais il n’a eu envie de le monter. Quant à le descendre, vu qu’il n’allait dans sa chambre que pour dormir, tous les jouets étant en bas, les bras étaient toujours à portée de mains pour l’aider… Les trois marches qui séparaient la cuisine du salon étaient enfin hors d’accès porte fermée mais montées à quatre pattes et descendues sur les fesses au besoin. bref, un bébé prudent.

L'état du bureau le temps de rédiger ce billet avec un Mini Monsieur à côté...

L’état du bureau le temps de rédiger ce billet avec un Mini Monsieur à côté…@desperatecouchpotatoe

Avec Mini Monsieur c’est une autre paire de manches… Est-ce parce qu’il voit le grand faire, parce que nous sommes plus cool, ou simplement parce que c’est dans son caractère, je ne sais pas, mais force est de constater que c’est un peu l’anarchie dans la maison. Il touche à tout, ouvre et vide tous les placards, surtout quand on lui dit qu’il ne faut pas, grimpe partout, et debout, saute sur le canapé, monte les escaliers à pas de loup parce qu’il sait qu’il n’a pas le droit (et accélère en bruit quand il sent qu’il s’est fait griller…), et maintenant même pense qu’il peut les descendre debout sans tenir… Bref, il a bien fallu réagir, parce qu’on a beau être plus cool au deuxième, c’est bien pour nous une première de retenir son souffle au moindre mouvement… Voilà, donc j’ai un bébé casse-cou.

Et aux grands maux les grands remèdes ! Voici donc mes tops en matière de sécurisation de la maison, pour celles et ceux qui chercheraient des astuces.

La barrière de sécurité

Barrière de sécurité Safety 1st

Indispensable quand on la combinaison bébé casse-cou / escalier. J’avais acheté une de la marque Ateliers T4 mais quand je l’ai déballée et que j’ai vu tous les trous qu’il allait falloir percer dans les murs, je l’ai ramenée illico. J’ai donc regardé sur Internet et sur les conseils d’une copine j’ai opté pour une barrière amovible qui se fixe comme les barres de douche par pression chez Safety First. Nomade, elle est vendue avec son petit sac de transport et c’est hyper pratique quand tu sors chez des amis dont l’intérieur n’est pas « secure ». J’ai mis un peu de temps à comprendre comment ça fonctionne mais une fois qu’on chope le truc c’est nickel. Et puis je peux la mettre en haut ou en bas, ou entre deux pièces (de 71 à 93 cm). Prix entre 40 et 50 €.

Les coins de table

Un must have que j’avais déjà pris à l’époque de mon Petit Monsieur. Nombre de chutes ont d’ailleurs été amorties par ces petits trucs… Je les ai simplement prises chez Ikea, en forme de petites mains c’est mignon comme tout, et sur les meubles de qualité ça ne laisse pas de trace quand on les enlève. Sur des meubles en contre plaqué par contre, ça déchire un peu la surface… Et sur certaines surfaces ça ne colle pas toujours très bien, surtout quand les petiotes mains tirent dessus. Mes parents en ont pris des plus simples et moins jolis mais c’est le même topo… Donc si quelqu’un en connaît qui tiennent sans abîmer les meubles… Quoiqu’il en soit, c’est bien utile.

Les cache-prises

J’avoue que je ne m’en sers plus, car dans une maison neuve les normes obligent maintenant à mettre des prises spéciales avec sécurité intégrée qui évite aux petits doigts de se prendre des coups de jus. Mais dans mon ancienne maison, j’avais pris ceux d’Ikea aussi. Une galère à retirer d’ailleurs, mais dans un sens ça rassure, si toi tu as du mal à les enlever c’est que les marmots ne pourront jamais !

Je songe maintenant à acheter des rouleaux de mousse pour entourer les boutons du four, car on a beau être vigilants et il tourne surtout celui d’allumage qu’il met toujours en position lumière, c’est à dire qu’il allume la lampe du four tout en le laissant éteint, mais tout de même je me dis que si un jour je ne le vois pas faire et qu’il allume le thermostat, ça craint…

Le bloque porte ne semble plus utile car les petits doigts ont déjà été pincés, et oui, mine de rien, l’école de la vie, ça marche parfois aussi ! Les plaques chauffantes sont heureusement encore trop hautes pour lui, et les plaques à indiction ont tout de même cet avantage de ne chauffer que sous les gamelles, qui en plus chez nous ont un manche amovible, ec qui évite tout oubli de manche qui dépasse. Et je n’arrive pas à me résoudre aux bloqueurs de placards, qui nécessitent de faire des trous dedans… Du coup pour les placards, je fais juste gaffe. pas de tout repos, mais on gère quand il ne reste que ça à se préoccuper !

Le reste est moins en termes de matos, mais en termes d’astuces, de type le changer sur le canapé, ou debout, quand il a décide de rouler sur la table à langer (oui, il fait ça aussi), détourner son attention au moment où il veut ouvrir un placard, avec la bouffe ça marche à tous les coups (!!). On peut aussi parler du lit à barreaux, qui représente un espace de sécurité à part entière, surtout quand bébé ne veut plus entrer dans le parc, et notamment quand j’ai quelque chose à faire (genre ranger son armoire) à l’étage et qu’il est dans mes pattes (genre à vider ce que je range dans l’armoire) même si je commence à me poser la question vu qu’il essaye déjà de passer par-dessus… Enfin les boîtes, les boîtes et encore les boîtes, et une bonne dose de répétitions auprès du grand pour le rangement des petits jouets, ce qui n’est pas encore gagné, et implique encore et toujours une vigilance accrue…

Et toi, tu fais comment ? Partage aussi tes astuces, tes bons plans et ton matériel fétiche !

Pouce ou Tétine ? [Anniblog – Concours Inside !]

Vaste débat que celui du pouce ou de la tétine… Comme si franchement, nous parents, on pouvait choisir !

Comme tous les futurs parents pas encore parents, j’avais mon avis sur la question. J’avais vu mes parents galérer pour que ma petite sœur lâche enfin sa tétine, sans succès, jusqu’au jour, celui de ses 5 ans, où elle décida toute seule de balancer tout le trousseau dans la poubelle, devant ma mère inquiète de la nuit que nous risquions de passer avec une petite sans tétine… Mais finalement s’en était bel et bien fini, et c’est passé comme une lettre à la poste. Mais 5 ans tout de même, c’est beaucoup pour une tétine. Alors elle ne passerait pas par nous. Du moins c’est  ce que je croyais…

Futur parent ne te fais pas d’illusion, c’est pas toi qui décide !

http://www.didier-jeunesse.com/livre/tetine-man-tome-123/Tétine Man 

Petit Monsieur n’a eu aucun besoin ni de tétine, ni de pouce, pendant 5 mois. Aucune envie de se lever la nuit pour aller lui remettre dans la bouche, aucun pleur intempestif de sa part, tout était réuni pour le no tétine, et ses petits doigts tétés par ci par là suffisaient à assouvir son besoin de succion. Ça, et des tétées d’une heure au sein. T’as beau être une pro allaitement, ça devient vite chronophage… Et puis un jour à 5 mois c’est le drame… Le biberon de lait maternel n’est pas totalement décongelé, comme c’est ton premier tu évites à tout prix le micro ondes même en cas d’urgence, tu n’allaites plus à cette heure là donc rien dans les nénés, et ça pleure, ça gueule même, bien fort, et cette tétine offerte par ton pharmacien qui te tend les bras atterrit dans sa bouche. ET ça, miracle, plus un bruit jusqu’à la bonne température du bib… Je n’étais pas anti-tétine, j’avais même essayé quelques soirs difficiles, mais il la recrachait sans cesse. ce jour là il l’a gardée. Et c’est devenu la fameuse « MA TITIIIIIIIIIIIIIINE » (ça c’est la phrase fétiche en cas de chagrin les trois années qui suivent cette rencontre entre eux et la Titiiiiiiiiiiiiiiiine).

On a géré ça comme des chefs. Jamais la nuit (toujours pour éviter se lever en cas de perte de l’accessoire), pas trop la journée (là c’est plus difficile…) et puis vers deux ans et demi on a commencé à parler de l’abandonner. Ce ne fut pas une mince affaire. Et puis je me suis souvenue de cette histoire avec ma sœur… Ce qui nous avait frappé c’est l’aplomb avec lequel elle avait tout jeté. Elle l’avait décidé et c’était fini. j’ai vite compris que Petit Monsieur ne la lâcherait que quand il l’aurait décidé. Et c’est ce qu’il a fait. Vers trois ans et demi, Noël approchant il avait décidé de la donner au Père Noël (pour les petits enfants qui n’ont pas assez de sous pour en avoir une – oui, mon fils est altruiste). Et puis il l’a oubliée dans le lit parapluie de la sièste. J’ai fait comme si je n’avais pas vu et il ne l’a plus réclamée. Un jour j’ai quand même posé la question. J’ai eu pour réponse que ce n’était pas grave, que le Père Noël la trouverait bien tout seul  avec ses pouvoirs magiques. Voilà comment c’est arrivé.

Quand tu gères comme ça tu reprends confiance, oui je peux décider ! Mais en fait non. Mini Monsieur n’a pas trouvé son pouce à la naissance (et sincèrement je me suis toujours dit que question dentition, pouce ou tétine ça devait être le même combat, et qu’il était plus difficile de se débarrasser d’un pouce que d’une tétine, on va quand même pas leur couper les doigts…), et ses hurlements quasi permanents la nuit ont conduit à l’achat du graal dès le retour à la maison (parce que tout seul avec maman à la maternité c’est pas grave mais quand papa veut dormir, tout de suite il comprend qu’il faut trouver une solution…!). Et là tes principes sur la nuit tu les mets de côté, parce que se lever une fois pour remettre une tétine, c’est toujours mieux que de veiller des plombes pour calmer la bête. Bref, la tétine, c’est magique. Ça n’a pas soulagé les satanées coliques, mais ça a calmé mon bébé colérique entre ses crises. Et ça c’est déjà pas mal.

De toute façon c’est pas toi qui décide. C’est lui qui décide. Si ça colle à tes principes, c’est juste un coup de bol. L’enfant est roi. CQFD.

La collection tétines MAM 2015

La collection tétines MAM 2015

En matière de choix de la tétine, c’est pareil. La belle tétine I Love Maman, tu peux toujours lui coller dans le bec, si elle ne lui convient pas il te le fera savoir. Et ça crache loin un bébé parfois. Ou alors ça se lance dans un concours de grimaces (trop mignon en passant) mais ça règle pas ton problème. Bref comme pour le bib, il se peut que tu aies besoin d’en acheter plusieurs avant de trouver la bonne. Généralement quand ils sont habitués à une forme, si tu changes ils n’en veulent pas. Mais chaque loulou est différent donc comme toujours ça dépend ! En grande adepte de la marque MAM, surtout pour les biberons, j’ai opté pour leurs jolies tétines aussi. La forme de la tétine étant identique à celle de leurs biberons, Mini Monsieur l’a adoptée. En plus ils ont de très jolies formes et de nouveaux motifs tout le temps. Ça tombe bien parce que les tétines, c’est comme la deuxième chaussette, ça disparaît tout le temps. Et ça se mordille pas mal donc ça s’abîme des fois (à surveiller surtout – le mien est un vorace).

Il y a peu, on a eu une pénurie de tétines à la maison, et le Mini nous a fait une semaine sans, sans trop râler. J’en rachète une par sécurité, dans mon supermarché qui n’a pas de MAM, et il n’en a jamais voulu. Monsieur en rachète une en pharmacie, se trompe de marque, et rejet total. Et puis un petit matin il s’est réveillé avec dans la bouche ! Bref va comprendre… En tout cas, j’ai bien cru que s’en était déjà fini, mais non. Fausse joie. Il faudra attendre le Père Noël. Ou une autre combine. On verra. Enfin c’est lui qui verra !

Tout ça pour dire qu’à mon sens, le débat tétine ou pas est un faux débat. Tout comme le pouce. Le besoin de succion est inné alors pourquoi les en priver, surtout si en plus ça les calme ! Le tout est de bien réussir à leur faire comprendre rapidement qu’un jour il faudra s’en séparer. Dès lors qu’ils le comprennent ils s’en sépareront tous seuls. Facile à dire me diras-tu… Et toi, comment tu as fait, ou comment tu comptes faire ?

@MAM

@MAM

Trève de bavardage, parlons concours ! Pour l’anniversaire du blog, ma marque fétiche en biberons et tétines, MAM, te propose de super cadeaux ! Comme on causait tétines, il y en aura une, la Sucette PERFECT 6 mois, mais aussi un joli biberon 330 ml coloris gris métal, et pour finir une housse isotherme bleu ou rose hyper pratique. Et je suis super contente de pouvoir vous faire gagner ces lots que j’adore !

Pour participer, il te suffit de remplir ce petit formulaire, et si le cœur t’en dit de me laisser un petit commentaire, juste parce que ça fait plaisir ;-D

Le concours est ouvert jusqu’au 1er mars, le ou la gagnante sera annoncé(e) en édit de ce billet et sur ma page Facebook que je t’invite à liker ! Bonne chance !


**** Edit du 4 mars 2016 ****

J’ai procédé au tirage au sort et c’est Emilie qui remporte le lot ! Bravo à toi Emilie, tu peux m’envoyer tes coordonnées postales par mail sur desperatecouchpotatoe@gmail.com !

Tirage au sort

Bonne journée à toutes et à tous !

Ces choses qu’on fait moins (voire pas !) au deuxième…

Comme toutes les mamans, on s’efforce toujours au début d’être la mère parfaite. Et suivre pas à pas les conseils des magazines et du web, qui déjà eux-mêmes se contredisent, respecter scrupuleusement les consignes du pédiatre, du médecin, de la sage-femme, qui eux aussi ne sont pas toujours d’accord entre eux, n’est pas de tout repos. Surtout quand l’entourage s’en mêle !

Le problème est qu’en matière de parentalité, tout le monde en connaît un rayon, même ceux qui n’ont pas d’enfants, même ceux qui ont eu leurs enfants d’un temps que les moins de vingt ans… Bref, tout le monde sait mieux que toi. Alors tu te sens un peu paumée…

Heureusement, avec le temps, on se détend du string et on apprend à faire confiance à son instinct. Et on voit avec l’expérience. bébé grandit et on prend des habitudes, pas toujours les meilleures certes, mais bien plus cools que les règles scrupuleuses des manuels de parentalité. Et au deuxième, évidemment tu deviens encore un peu plus roots… Tout ce que tu t’es autorisée sur le tard pour le premier devient plus naturel plus tôt avec le second. Je ne te cache pas que des fois je culpabilise de ne pas être aussi scrupuleuse avec le Mini que lors des premiers mois du Petit… Mais globalement je suis plus cool, plus détendue, et ça, je pense que ça déteint sur les enfants. Quelques exemples des trucs qui m’auraient rendue malade au début mais qui finalement m’ont détendue :

  • Ne pas se laver systématiquement les mains pour préparer le biberon (sauf quand elles sont vraiment crados, je te rassure)
  • Troquer la vittel contre de la cristalline pour les biberons (c’est pareil et c’est moins cher)
  • Partir en vadrouille avec un seul sac à langer (un repas d’avance, quelques couches et un change ça suffit !)
  • Faire un biberon avec de l’eau du robinet (c’est toujours mieux que de le faire sans eau…)
  • Donner un petit pot 12 mois à 11 mois et demi, ou du lait de croissance à 9 mois au lieu de 10
  • Leur donner à manger avec une vraie petite cuillère
  • Leur faire goûter une cuillère de vrai yahourt
  • Ne pas les frotter à la lingette à la moindre barbouille
  • Leur essuyer le nez avec son mouchoir (parce qu’au début, je sortais une lingette immaculée pour chaque morvouille)
  • Ne pas les changer à la moindre tâche (moins de machines, plus de temps !)
  • Sortir quand il pleut
  • Ne pas se lever au moindre chouinement (ça en plus ça marche pour de vrai !!)
  • Laver la tétine avec sa salive (parce que je stérilisais au début, encore et encore…)
  • laver leurs fringues avec les nôtres (et pas à part avec al lessive spéciale bébé)
  • Taper dans leurs chocolats de Pâques (bah quoi…?)

Bon j’arrête avant de passer de la mère cool à la mère indigne… !

Le tout est après je pense, de ne pas reproduire le schéma avec l’éducation. Ce n’est pas parce que le premier a été cool avec les règles de base qu’il faut lâcher du leste sur ces mêmes règles avec le deuxième… Un vrai défi… Vigilance !

Et toi alors, plus roots aussi avec le temps ?  Scrupuleuse jusqu’au bout des ongles  (tu as toute mon admiration) ? Plus stricte encore qu’au premier ?

Le voir devenir grand frère…

Ça a toujours été comme une évidence pour lui. Petit Monsieur deviendrait grand frère. Mini Monsieur est arrivé plus tard que prévu, mais Petit Monsieur réclamait une petite sœur bien avant que nous nous décidions à avoir un deuxième enfant. Quand il a appris la nouvelle, c’était comme si on lui offrait un cadeau, le même regard ému et joyeux que lorsqu’il reçoit une surprise. « C’est vrai ? Il y a un bébé dans ton ventre ? » aussitôt suivi de « il va sortir quand ? ». Puis ce fut le « On va avoir un bébé, nous, il est dans le ventre de ma maman ». C’était le bébé de toute la famille. Le briefing réussi pour lui faire comprendre que ce serait peut être une fille, mais peut être un garçon, et une coupe du Monde de foot aidant entre deux, avec l’idée qu’un garçon serait plus pratique pour jouer au foot, il est passé de l’envie d’une petite sœur à celle d’un petit frère. Et de râler sans arrêt parce qu’on ne voulait pas savoir avant la naissance !

Depuis l’arrivée de Mini Monsieur, c’est « Mon Petit frère » par-ci, « Mon Petit Frère » par-là, fier comme un paon le matin à l’école quand son Petit Frère lui fait de larges sourires, devant lesquels il appelle tous les copains pour « Voir son Petit Frère ». Et la complicité est réciproque. Dès qu’on prononce le prénom du Petit, le Mini a le sourire jusqu’aux oreilles. Dès qu’il entend le son de sa voix, il le cherche partout, et rit d’avance du show auquel il va avoir droit pour le faire rire. Car leur activité favorite, c’est de rire aux éclats. Tous les moyens sont bons, et comme Mini Monsieur est bon public, pas besoin de grande inventivité. Bref ça promet pour la suite…!

Son Petit Frère, c’est aussi un centre d’attention toute particulière. Attention, avec bébé, faut pas déconner. Déjà lorsque j’étais enceinte il scrutait tout ce que je mangeais ou buvais, en me demandant sans cesse, si c’était bon pour le bébé, parce qu’il avait dû entendre que le fromage au lait cru et l’alcool étaient proscrits. Quand j’allaitais, devant une bière (sans alcool) il s’était presque mis à pleurer : « Mais maman tu bois de l’alcool, c’est pas bon pour Mon Petit Frèèèèère ! » (et depuis qu’il a compris que ladite bière était sans alcool c’est je peux en boire moi aussi ? »), quand on essaye un aliment nouveau, il craint toujours qu’on ne fasse pas ce qu’il faut… Pas d’inquiétude si un grand embête le Mini un jour dans la cour de récré je crois…

Tant d’attention, et tant d’amour assurent un bel avenir à cette fratrie. Ça fout une claque aussi, de voir un si Petit si grand dans sa manière de prendre sous son aile le plus petit. De le voir aussi si Petit, s’inquiéter déjà pour autrui, comme investi d’une mission.

Mon Petit, avant de devenir un Grand tout court, est devenu un Grand Frère.

La fin d’un allaitement…

Ce matin j’ai soigneusement nettoyé le bloc moteur de mon tire-lait, soigneusement rangé le tout avec son câble d’alimentation dans la sacoche, puis dans le carton, ajouté le chèque de paiement de sa location, et embarqué le tout à la poste pour le renvoyer. Tout ça la boule au ventre. Non pas que j’avais envisagé un allaitement long, mais j’aurai préféré choisir.

J’ai allaité Petit Monsieur 8 mois et demi, sans pression, avec un objectif de départ de suivre bêtement les conseils de l’OMS, si toutefois la lactation suivait. Et lucky me, elle a bien suivi. Du coup j’ai continué tranquillement, le matin et le soir, puis le week-end, avec introduction du lait en poudre vers 4 mois au cas où la source viendrait à se tarir avec la reprise du travail. J’ai arrêté progressivement, Petit Monsieur semblait synchro avec l’idée et tout s’est fait naturellement. Peut être parce inconsciemment je pensais que j’allaiterais un jour de nouveau ?

Quand tout se passe bien la première foi, on se dit que la seconde va suivre. Et ça s’est plutôt vérifié avec Mini Monsieur. Je l’ai donc allaité exclusivement pendant six mois, la location du tire-lait électrique m’aidant pas mal à faire des stocks pour la crèche après la reprise du travail. Le lait en poudre a été introduit vers six mois, sans problème, d’abord avec des céréales légumes le soir, Mini Monsieur déjà assez gourmand. Ce biberon du soir avec céréales est vite devenu indispensable pour éviter des réveils nocturnes réellement liés à la faim. J’ai donc dû laisser tomber la tétée du soir, au profit de ce biberon avec complément. Tirer son lait le soir, ça fait vite diminuer la quantité de lait produite… Tirer son lait le midi, avec le boulot est vite devenu difficile, entre les déplacements (le tire lait sur la pause dej’ dans la bagnole, pas top, le tire-lait dans les toilettes du centre de congrès, moyen aussi, le tire lait à la maison le midi entre table et la préparation du repas, dangereux, et avant ou après, ça donnait une reprise en retard…). Tirer son lait le matin, ça allait, jusqu’à ce que le réveil de Mini Monsieur soit synchro avec le mien. Bref, tout pour plaire ! Et puis il y a eu le fameux mal de dos. Une semaine sous anti inflammatoires, dix jours sous antalgiques, dix jours à jeter tout le lait que je tirais, et à l’arrivée une diminution record de la collecte. Plusieurs jours pour remplir un bib. Tout ça pour avoir toujours mal au dos. Merci aspro. Mini Monsieur a repris le sein sans problème, mais impatient de constater que la montée de lait n’était plus si rapide, il a commencé à pester. Pour finir par refuser en bloc tout téton à sa portée. Il a choisi, finalement, mais par la force des choses. Moi qui me faisais à l’idée d’un sevrage progressif comme pour son frère, ça a été un peu brutal. Et puis il y a ce sentiment de gâchis, avec ce mal de dos qui continue.

LOL

Non pas que je comptais sur un allaitement long, je ne suis pas fan des gamins de 3 ans qui déboulent en tirant sur le T-shirt de leur mère pour tétouiller à toute heure du jour ou de la nuit sous les yeux transis d’une maman qui clame haut et fort que c’est plus naturel (oui ok, le lait maternel c’est bon pour la santé, et encore, le lait en poudre c’est très bien aussi, mais passé un certain âge c’est comme le biberon ou la tétine, on s’en sépare ! Le sein comme objet transitionnel, peut mieux faire, non ? ^^ Après ça les regarde, mais moi je n’aurais pas aimé.) Mais 12 mois par exemple, je l’aurais bien tenté. Enfin, il aura eu la même durée que son frère, à deux semaines près, et un allaitement exclusif un peu plus long. C’était fatiguant, parfois pénible, surtout cette impression d’être une bonne laitière avec la trayeuse… Ce qui m’attriste surtout c’est de me dire que ça n’arrivera certainement plus. Donc dire qu’on allaite aussi pour soi, c’est pas faux. Le côté érogène, je ne l’ai jamais vraiment capté, mais ce sentiment d’être utile à son enfant, de le nourrir au sens animal du terme, de servir à quelque chose pour lui, pour moi c’était important. Une certaine prolongation du lien unique hérité de la grossesse. Une nouvelle étape dans le cisaillement du cordon. Toutes ses premières fois qui seront nos dernières… Un nouveau baby blues.

Bon après il va y avoir des avantages aussi ! Au moins je vais profiter des apéros de l’été ! Mais il va falloir surveiller sa ligne, qui comme par magie avec cet allaitement là se portait à merveille (pas au premier, mais là, juste magique !). Je vais peut être aussi retenter un cure d’anti-inflammatoires du coup ! Sait-on jamais, si cette fois ça pouvait marcher ! Et puis sinon, j’ai toujours le tire lait manuel, je peux toujours continuer à tirer mes 50 ml par jour pour remplir des flacons et les mettre au congèl’. Mais peut être aussi d’un autre côté qu’il faut lâcher prise, et laisser faire les choses.

Et toi, tu as allaité ? Ça a été comment le sevrage ? Choisi par toi, par bébé, par la nature, la force des choses ?

A bientôt !

Des bébés et des siestes…

Bébé et la sieste. Un vaste sujet qu’il faut un peu de temps à appréhender sereinement. Selon la littérature, tout cela semble assez simple. Chaque âge a ses moments et ses durées de sieste approximatives. Vu comme ça, c’est cool. Mais la littérature précise aussi, comme toujours qu’un enfant ne faut pas l’autre, qu’il y a les petits et les gros dormeurs, que la qualité des siestes dépend des facteurs extérieurs.

A vrai dire concernant mes enfants, je ne m’étais jusqu’alors pas posé la question de la sieste. Petit Monsieur dormait quand il voulait, où il voulait. Si il était fatigué, il fermait les yeux et on n’en parlait plus. Peu importe le bruit, la lumière, l’environnement, si il voulait faire la sieste, il la faisait, point barre. Avec un bébé comme ça, tu ne te poses pas la question. Tu te dis que c’est simple et puis c’est tout. Et puis arrive le Mini Monsieur. Celui qui a besoin d’un rituel de sieste. Pas compliqué non plus, l’animal, en réalité ! C’est juste qu’il a fallu le temps qu’on comprenne. Parque que quand tu as été habitué(e) à un bébé qui dort n’importe où n’importe quand, sur le coup tu ne comprends pas pourquoi celui là il ne veut pas dormir !

Ce n’est pas qu’il ne voulait pas dormir, c’est juste qu’il ne pouvait pas. Il avait besoin de calme, d’obscurité, d’un matelas (et 100 balles et un mars ?). Au moindre signe de fatigue désormais je le couche. Et il s’endort direct. Et si on loupe le train, là c’est chouinage assuré jusqu’au prochain coup de fatigue ou jusqu’à l’épuisement qui le fera dormir, mais à quel prix ! Trois siestes par jour, bien réparties, dont une pas toujours sûre en fin d’après-midi, mais qui quand elle a lieu ne perturbe en rien la nuit qui suit. Du coup, c’est moins évident quand on sort, une promenade en poussette va le calmer certes, mais pas question de siester quand il y autant de choses à voir en promenade ! Bref, on ne la lui fait pas !

Alors notre fierté de parents à dire « nous, on les a habitué à dormir dans le bruit et la lumière, comme ça ils peuvent dormir partout », et bien on l’a bien ravalée. On avait juste eu du bol, cette méthode convenait à Petit Monsieur. Mini Monsieur n’est pas plus chiant, c’est juste qu’il lui fallait une autre méthode. Comme quoi, une fois de plus, ce ne sont pas les parents qui décident. Ce sont les enfants. Sont malins tout de même…!