Parlons couches ! [Bon plan inside]

Ça ne vous aura pas échappé si vous êtes un parent connecté, une étude a récemment pointé du doigt les hydrocarbures contenues dans les couches Pampers. Non pas qu’on l’ignorait, la quantité en cause étant conforme aux normes européennes, mais ces composés dérivés du pétrole pourraient faire craindre à l’avenir une hausse de cancers ou d’infertilité. Les hydrocarbures en question, nommés HAP ou pétrolatum, sont traduits sur le paquet de couches par le terme de vaseline. Précision utile si comme moi vous avez tenté de chercher où c’était écrit sur paquet de couches. C’est vrai que vaseline ça fait moins peur.

Bon, les médias n’en ont pas trop parlé. C’est surtout Internet qui nous a foutu les boules… En creusant un peu, en lisant sur le sujet, tu te rends compte que c’est Love and Green, une marque de couches Bio qui a réalisé l’étude avec l’Asef… Donc il y a de quoi se reposer des questions ! Toujours est-il qu’avec leur principe de précaution et toutes leurs études ils nous font bien flipper… Bon, j’ai du mal à croire qu’un composant traverse la peau de bébé depuis la couche mais c’est vrai qu’ils en portent en permanence alors pour changer un peu, éviter un peu plus les pampers puisque c’est la marque de la crèche, et puisqu’on est aussi en période d’apprentissage de la propreté, j’ai décidé d’en tester d’autres !

Mon Banc d’essai

Naty

Une marque Bio donc sans HAP à priori. Je les ai testées il y a un moment déjà, et le test avait été concluant. Absorbantes et bien pour la peau. le souci est qu’elles ne sont pas en vente partout… Mais ils ont une boutique en ligne et Naty vous propose de devenir ambassadrice de sa marque en parrainant des amies et vous envoie un échantillon en remerciement. L’occasion de tester !

Love and Green

Vu que c’est la marque à l’origine de l’étude dont je parlais plus haut, il fallait bien essayer d’autant qu’on a l’assurance qu’il n’y a pas de HAP dedans ! Côté prix, c’est déjà agréable car moins cher que les Pampers. Côté absorption, je dirai peux mieux faire mais c’est correct, pas de débordement à signaler, et côté peau un peu de rougeurs mais vraiment quand la couche a été gardée longtemps.

Carrefour Eco Planet

Quand j’ai lu que le meilleur moyen d’éviter les HAP était le Bio et que j’ai cherché partout les composants de fabrication sur les paquets sans succès quelle que soit la marque, je me tournée vers les couches Bio. Et Carrefour a une marque bio donc comme j’y fais mes courses… Et grosse bonne surprise car elles sont deux fois moins chères que la marque leader, bien absorbantes et sans souci pour al peau de bébé ! Je les ai adoptées pour tout vous dire. On ne peut pas jouer avec avant de les mettre en regardant les dessins avec bébé pour la simple et bonne raison qu’elles sont toutes blanches, mais ça reste un détail surtout quand on apprend à être propre ! Bémol sur ce point elles ne semblent pas exister, du moins pas dans mon magasin, en version couche-culotte.

Carrefour Baby

Il y a un autre carrefour près du boulot donc en pénurie j’y suis allée, et là plus de Bio ! Donc j’ai testé la marque simple. Et bien pas mal du tout non plus. Il y a quelques années pour mon grand j’avais troqué les couches absorbantes contre les marques discount et distributeur pour qu’il soit plus mouillé, moins à l’aise et donc plus enclin à aller au pot. Je dois dire qu’aujourd’hui je ne peux pas le faire avec cette marque. Et les visuels sont rigolos ! Sur les HAP, aucune idée par contre, rien d’écrit sur le paquet.

Auchan Baby

Les couches-culottes Auchan peuvent en revanche marcher pour cette petite technique pour aller au pot… En effet elles absorbent moins bien et traversent un peu… Par contre elles ne sont vraiment pas chères… Aucune mention sur les HAP non plus, comme partout !

Je n’ai jamais essayé les Pull-Ups mais il paraît qu’elles sont conçues pour que bébé se sente un peu mouillé avant de bein absorber, afin d’aider à aller au pot, donc ce sera mon prochain test !

J’ai aussi deux couches lavables, je veux bien être écolo vous voyez je fais des efforts, mais j’ai mes limites et les couches en font partie, alors les deux que j’avais achetées pour essayer servent en cas de rupture de stock et aussi pas mal en ce moment avec l’apprentissage du pot ! Un bon moyen pour les petits de se sentir mouillés et comprendre que c’est mieux d’aller au pot, le tout sans inonder le tapis du salon !

Pour résumer, si vous flippez sur les substances potentiellement dangereuses, rien ne semble valoir le Bio et donc mon conseil du jour sur ce sujet, ce sera Carrefour Eco Planet ! Et surtout que tester les marques apporte parfois de bonnes surprises au niveau des performances et du porte-monnaie !

Et vous, quelles couches utilisez-vous ?

Pouce ou Tétine ? [Anniblog – Concours Inside !]

Vaste débat que celui du pouce ou de la tétine… Comme si franchement, nous parents, on pouvait choisir !

Comme tous les futurs parents pas encore parents, j’avais mon avis sur la question. J’avais vu mes parents galérer pour que ma petite sœur lâche enfin sa tétine, sans succès, jusqu’au jour, celui de ses 5 ans, où elle décida toute seule de balancer tout le trousseau dans la poubelle, devant ma mère inquiète de la nuit que nous risquions de passer avec une petite sans tétine… Mais finalement s’en était bel et bien fini, et c’est passé comme une lettre à la poste. Mais 5 ans tout de même, c’est beaucoup pour une tétine. Alors elle ne passerait pas par nous. Du moins c’est  ce que je croyais…

Futur parent ne te fais pas d’illusion, c’est pas toi qui décide !

http://www.didier-jeunesse.com/livre/tetine-man-tome-123/Tétine Man 

Petit Monsieur n’a eu aucun besoin ni de tétine, ni de pouce, pendant 5 mois. Aucune envie de se lever la nuit pour aller lui remettre dans la bouche, aucun pleur intempestif de sa part, tout était réuni pour le no tétine, et ses petits doigts tétés par ci par là suffisaient à assouvir son besoin de succion. Ça, et des tétées d’une heure au sein. T’as beau être une pro allaitement, ça devient vite chronophage… Et puis un jour à 5 mois c’est le drame… Le biberon de lait maternel n’est pas totalement décongelé, comme c’est ton premier tu évites à tout prix le micro ondes même en cas d’urgence, tu n’allaites plus à cette heure là donc rien dans les nénés, et ça pleure, ça gueule même, bien fort, et cette tétine offerte par ton pharmacien qui te tend les bras atterrit dans sa bouche. ET ça, miracle, plus un bruit jusqu’à la bonne température du bib… Je n’étais pas anti-tétine, j’avais même essayé quelques soirs difficiles, mais il la recrachait sans cesse. ce jour là il l’a gardée. Et c’est devenu la fameuse « MA TITIIIIIIIIIIIIIINE » (ça c’est la phrase fétiche en cas de chagrin les trois années qui suivent cette rencontre entre eux et la Titiiiiiiiiiiiiiiiine).

On a géré ça comme des chefs. Jamais la nuit (toujours pour éviter se lever en cas de perte de l’accessoire), pas trop la journée (là c’est plus difficile…) et puis vers deux ans et demi on a commencé à parler de l’abandonner. Ce ne fut pas une mince affaire. Et puis je me suis souvenue de cette histoire avec ma sœur… Ce qui nous avait frappé c’est l’aplomb avec lequel elle avait tout jeté. Elle l’avait décidé et c’était fini. j’ai vite compris que Petit Monsieur ne la lâcherait que quand il l’aurait décidé. Et c’est ce qu’il a fait. Vers trois ans et demi, Noël approchant il avait décidé de la donner au Père Noël (pour les petits enfants qui n’ont pas assez de sous pour en avoir une – oui, mon fils est altruiste). Et puis il l’a oubliée dans le lit parapluie de la sièste. J’ai fait comme si je n’avais pas vu et il ne l’a plus réclamée. Un jour j’ai quand même posé la question. J’ai eu pour réponse que ce n’était pas grave, que le Père Noël la trouverait bien tout seul  avec ses pouvoirs magiques. Voilà comment c’est arrivé.

Quand tu gères comme ça tu reprends confiance, oui je peux décider ! Mais en fait non. Mini Monsieur n’a pas trouvé son pouce à la naissance (et sincèrement je me suis toujours dit que question dentition, pouce ou tétine ça devait être le même combat, et qu’il était plus difficile de se débarrasser d’un pouce que d’une tétine, on va quand même pas leur couper les doigts…), et ses hurlements quasi permanents la nuit ont conduit à l’achat du graal dès le retour à la maison (parce que tout seul avec maman à la maternité c’est pas grave mais quand papa veut dormir, tout de suite il comprend qu’il faut trouver une solution…!). Et là tes principes sur la nuit tu les mets de côté, parce que se lever une fois pour remettre une tétine, c’est toujours mieux que de veiller des plombes pour calmer la bête. Bref, la tétine, c’est magique. Ça n’a pas soulagé les satanées coliques, mais ça a calmé mon bébé colérique entre ses crises. Et ça c’est déjà pas mal.

De toute façon c’est pas toi qui décide. C’est lui qui décide. Si ça colle à tes principes, c’est juste un coup de bol. L’enfant est roi. CQFD.

La collection tétines MAM 2015

La collection tétines MAM 2015

En matière de choix de la tétine, c’est pareil. La belle tétine I Love Maman, tu peux toujours lui coller dans le bec, si elle ne lui convient pas il te le fera savoir. Et ça crache loin un bébé parfois. Ou alors ça se lance dans un concours de grimaces (trop mignon en passant) mais ça règle pas ton problème. Bref comme pour le bib, il se peut que tu aies besoin d’en acheter plusieurs avant de trouver la bonne. Généralement quand ils sont habitués à une forme, si tu changes ils n’en veulent pas. Mais chaque loulou est différent donc comme toujours ça dépend ! En grande adepte de la marque MAM, surtout pour les biberons, j’ai opté pour leurs jolies tétines aussi. La forme de la tétine étant identique à celle de leurs biberons, Mini Monsieur l’a adoptée. En plus ils ont de très jolies formes et de nouveaux motifs tout le temps. Ça tombe bien parce que les tétines, c’est comme la deuxième chaussette, ça disparaît tout le temps. Et ça se mordille pas mal donc ça s’abîme des fois (à surveiller surtout – le mien est un vorace).

Il y a peu, on a eu une pénurie de tétines à la maison, et le Mini nous a fait une semaine sans, sans trop râler. J’en rachète une par sécurité, dans mon supermarché qui n’a pas de MAM, et il n’en a jamais voulu. Monsieur en rachète une en pharmacie, se trompe de marque, et rejet total. Et puis un petit matin il s’est réveillé avec dans la bouche ! Bref va comprendre… En tout cas, j’ai bien cru que s’en était déjà fini, mais non. Fausse joie. Il faudra attendre le Père Noël. Ou une autre combine. On verra. Enfin c’est lui qui verra !

Tout ça pour dire qu’à mon sens, le débat tétine ou pas est un faux débat. Tout comme le pouce. Le besoin de succion est inné alors pourquoi les en priver, surtout si en plus ça les calme ! Le tout est de bien réussir à leur faire comprendre rapidement qu’un jour il faudra s’en séparer. Dès lors qu’ils le comprennent ils s’en sépareront tous seuls. Facile à dire me diras-tu… Et toi, comment tu as fait, ou comment tu comptes faire ?

@MAM

@MAM

Trève de bavardage, parlons concours ! Pour l’anniversaire du blog, ma marque fétiche en biberons et tétines, MAM, te propose de super cadeaux ! Comme on causait tétines, il y en aura une, la Sucette PERFECT 6 mois, mais aussi un joli biberon 330 ml coloris gris métal, et pour finir une housse isotherme bleu ou rose hyper pratique. Et je suis super contente de pouvoir vous faire gagner ces lots que j’adore !

Pour participer, il te suffit de remplir ce petit formulaire, et si le cœur t’en dit de me laisser un petit commentaire, juste parce que ça fait plaisir ;-D

Le concours est ouvert jusqu’au 1er mars, le ou la gagnante sera annoncé(e) en édit de ce billet et sur ma page Facebook que je t’invite à liker ! Bonne chance !


**** Edit du 4 mars 2016 ****

J’ai procédé au tirage au sort et c’est Emilie qui remporte le lot ! Bravo à toi Emilie, tu peux m’envoyer tes coordonnées postales par mail sur desperatecouchpotatoe@gmail.com !

Tirage au sort

Bonne journée à toutes et à tous !

Ces choses qu’on fait moins (voire pas !) au deuxième…

Comme toutes les mamans, on s’efforce toujours au début d’être la mère parfaite. Et suivre pas à pas les conseils des magazines et du web, qui déjà eux-mêmes se contredisent, respecter scrupuleusement les consignes du pédiatre, du médecin, de la sage-femme, qui eux aussi ne sont pas toujours d’accord entre eux, n’est pas de tout repos. Surtout quand l’entourage s’en mêle !

Le problème est qu’en matière de parentalité, tout le monde en connaît un rayon, même ceux qui n’ont pas d’enfants, même ceux qui ont eu leurs enfants d’un temps que les moins de vingt ans… Bref, tout le monde sait mieux que toi. Alors tu te sens un peu paumée…

Heureusement, avec le temps, on se détend du string et on apprend à faire confiance à son instinct. Et on voit avec l’expérience. bébé grandit et on prend des habitudes, pas toujours les meilleures certes, mais bien plus cools que les règles scrupuleuses des manuels de parentalité. Et au deuxième, évidemment tu deviens encore un peu plus roots… Tout ce que tu t’es autorisée sur le tard pour le premier devient plus naturel plus tôt avec le second. Je ne te cache pas que des fois je culpabilise de ne pas être aussi scrupuleuse avec le Mini que lors des premiers mois du Petit… Mais globalement je suis plus cool, plus détendue, et ça, je pense que ça déteint sur les enfants. Quelques exemples des trucs qui m’auraient rendue malade au début mais qui finalement m’ont détendue :

  • Ne pas se laver systématiquement les mains pour préparer le biberon (sauf quand elles sont vraiment crados, je te rassure)
  • Troquer la vittel contre de la cristalline pour les biberons (c’est pareil et c’est moins cher)
  • Partir en vadrouille avec un seul sac à langer (un repas d’avance, quelques couches et un change ça suffit !)
  • Faire un biberon avec de l’eau du robinet (c’est toujours mieux que de le faire sans eau…)
  • Donner un petit pot 12 mois à 11 mois et demi, ou du lait de croissance à 9 mois au lieu de 10
  • Leur donner à manger avec une vraie petite cuillère
  • Leur faire goûter une cuillère de vrai yahourt
  • Ne pas les frotter à la lingette à la moindre barbouille
  • Leur essuyer le nez avec son mouchoir (parce qu’au début, je sortais une lingette immaculée pour chaque morvouille)
  • Ne pas les changer à la moindre tâche (moins de machines, plus de temps !)
  • Sortir quand il pleut
  • Ne pas se lever au moindre chouinement (ça en plus ça marche pour de vrai !!)
  • Laver la tétine avec sa salive (parce que je stérilisais au début, encore et encore…)
  • laver leurs fringues avec les nôtres (et pas à part avec al lessive spéciale bébé)
  • Taper dans leurs chocolats de Pâques (bah quoi…?)

Bon j’arrête avant de passer de la mère cool à la mère indigne… !

Le tout est après je pense, de ne pas reproduire le schéma avec l’éducation. Ce n’est pas parce que le premier a été cool avec les règles de base qu’il faut lâcher du leste sur ces mêmes règles avec le deuxième… Un vrai défi… Vigilance !

Et toi alors, plus roots aussi avec le temps ?  Scrupuleuse jusqu’au bout des ongles  (tu as toute mon admiration) ? Plus stricte encore qu’au premier ?

Des bébés et des siestes…

Bébé et la sieste. Un vaste sujet qu’il faut un peu de temps à appréhender sereinement. Selon la littérature, tout cela semble assez simple. Chaque âge a ses moments et ses durées de sieste approximatives. Vu comme ça, c’est cool. Mais la littérature précise aussi, comme toujours qu’un enfant ne faut pas l’autre, qu’il y a les petits et les gros dormeurs, que la qualité des siestes dépend des facteurs extérieurs.

A vrai dire concernant mes enfants, je ne m’étais jusqu’alors pas posé la question de la sieste. Petit Monsieur dormait quand il voulait, où il voulait. Si il était fatigué, il fermait les yeux et on n’en parlait plus. Peu importe le bruit, la lumière, l’environnement, si il voulait faire la sieste, il la faisait, point barre. Avec un bébé comme ça, tu ne te poses pas la question. Tu te dis que c’est simple et puis c’est tout. Et puis arrive le Mini Monsieur. Celui qui a besoin d’un rituel de sieste. Pas compliqué non plus, l’animal, en réalité ! C’est juste qu’il a fallu le temps qu’on comprenne. Parque que quand tu as été habitué(e) à un bébé qui dort n’importe où n’importe quand, sur le coup tu ne comprends pas pourquoi celui là il ne veut pas dormir !

Ce n’est pas qu’il ne voulait pas dormir, c’est juste qu’il ne pouvait pas. Il avait besoin de calme, d’obscurité, d’un matelas (et 100 balles et un mars ?). Au moindre signe de fatigue désormais je le couche. Et il s’endort direct. Et si on loupe le train, là c’est chouinage assuré jusqu’au prochain coup de fatigue ou jusqu’à l’épuisement qui le fera dormir, mais à quel prix ! Trois siestes par jour, bien réparties, dont une pas toujours sûre en fin d’après-midi, mais qui quand elle a lieu ne perturbe en rien la nuit qui suit. Du coup, c’est moins évident quand on sort, une promenade en poussette va le calmer certes, mais pas question de siester quand il y autant de choses à voir en promenade ! Bref, on ne la lui fait pas !

Alors notre fierté de parents à dire « nous, on les a habitué à dormir dans le bruit et la lumière, comme ça ils peuvent dormir partout », et bien on l’a bien ravalée. On avait juste eu du bol, cette méthode convenait à Petit Monsieur. Mini Monsieur n’est pas plus chiant, c’est juste qu’il lui fallait une autre méthode. Comme quoi, une fois de plus, ce ne sont pas les parents qui décident. Ce sont les enfants. Sont malins tout de même…!

Porte bébé, sling ou écharpe ?

Petit Monsieur est né à l’époque où les écharpes de portage étaient en plein boom. J’avoue que de prime abord je n’étais pas fan. J’avais vraiment l’impression qu’ils étaient mal installés dedans, le côté « physiologique » vanté par les marques était bien loin de me convaincre. Et puis j’ai rendu visite à une amie qui avait accouché 10 jours avant moi. Une de ses amies lui avait donné son écharpe. On en parle, on est du même avis, et comme je m’étais quand même renseignée sur la question, j’ai en tête la manière de la nouer. (Si tu cherches des tutos, la référence reste le site de JPMBB, et leurs écharpes sont très bien aussi.) Alors on essaye. « Putain, c’est génial ! » me dit-elle, tu peux bouger comme tu veux ! Et sa fille n’avait pas l’air si mal installée que ça… Ni une, ni deux, j’ai craqué. J’en ai acheté un de la marque Babylonia. Et c’était effectivement génial. Hyper pratique, tu peux en effet bouger comme tu veux, vaquer à certaines occupations tout en berçant bébé, qui finalement très bien installé s’endort en trois minutes. Le top. Je l’ai utilisée, beaucoup, mais pas très longtemps, et surtout à la maison. Un peu trop chaud pour l’été, Petit Monsieur a vite préféré la poussette. Quant à Monsieur, peu à l’aise avec le nouage, il préférait muscler ses bras et porter à la dure. Et puis Petit Monsieur a une bonne résistance à la fatigue lors des longues promenades, alors il marchait bien, ou alors ça se finissait plutôt sur les épaules de Papa.

Avec Mini Monsieur, tu t’en doutes (si je commence ma phrase comme ça c’est obligé…), ce fut une autre histoire… L’écharpe, c’est quoi cette bête là, dans quoi tu veux m’enfermer là ? Et voilà que ça gigote dans tous les sens, que ça se tortille, mois qui croyais que la chaleur allait calmer ses coliques… Donc j’ai vite lâché l’affaire.

J’ai acheté un Sling, avec un code promo dans la boîte rose qu’ils te filent à la maternité, ils ne faisaient payer que les frais port donc… Et bien, pas terrible non plus, il continuait à se tortiller, et avec le Sling ça craint carrément. Non pas que ce ne soit pas solide, mais la manière dont on l’installe ne me rassurait pas des masses. Et j’avais vraiment peur qu’il s’étouffe dedans vue l’installation. Si c’est pour angoisser, c’est pas la peine, donc j’ai laissé tomber aussi. Peut être que maintenant je pourrais réessayer, pour le portage sur la hanche ça peut être pas mal, affaire à suivre. Mais tout petit, non ça ne lui allait pas !

Et je rêvais d’un porte bébé. Mais pas n’importe lequel, le modèle Organic d’Ergobaby. Je ne sais pas pourquoi, celui-là il me semblait confortable et j’était sûre que c’était ce qu’il nous fallait. j’en parle dans un billet, et merci la blogo, Mumissime me propose de me revendre le sien d’occaz (merci encore à elle d’ailleurs, parce que neuf c’est un brin cher… le prix de la qualité) ! Je lui prends avec le coussin réducteur, le Mini étant encore bien mini… Penses-tu ! Il n’est jamais rentré dedans !! Et sans c’était un peu juste avant qu’il tienne bien sa tête (en fait ça devait aller parce qu’il y a de quoi bien tenir bébé, mais dans ma tête à moi ça n’allait pas) donc… Oui, je suis difficile en portage… J’étais déçue, mais alors tu t’imagines même pas, je le trouvais tellement bien ce porte bébé !

Où je veux en venir ? Mis à part que mon bébé et le portage ça fait deux ? C’est qu’il faut un peu de patience. C’est juste ce qui nous manquait. Et puis j’ai réessayé comme ça pour voir, vers 5 mois. Et là… le portage a enfin arrangé tout le monde. Parce que le berceau / landau, c’est bien gentil, mais ça prend les mains, ça prend de la place et ça prend du temps ! Bon il ne s’endort pas, ni dans l’écharpe, ni dans le porte bébé (lui, tant qu’il y a des choses à regarder de toute façon c’est peine perdue d’essayer de le faire dormir), mais il est enfin bien installé. Et le porte bébé Ergobaby c’est vraiment top. L’écharpe, c’est toujours aussi top, j’ai même tenté la position face au monde, qu’il adore aussi. Et je suis bien contente car le portage, c’est quand même formidable, ça m’aurait pesé si il n’avait pas fini par aimer !

Illustration http://www.itsamumslife.fr

Mon conseil donc, si tu hésites entre tout ça, c’est de tout essayer ! Fais-toi prêter du matos par les copines, ça se trouve facile, et tu verras ce qui vous convient le mieux ! Et surtout, réessaye si ça ne convient pas a bébé dès le départ ! Pour ma part, je trouve que l’écharpe et le porte bébé sont bien complémentaires. Pas de débat porte bébé vs écharpe chez moi, les deux sont adoptés ! Mon seul regret avec le modèle Ergobaby est qu’il ne s’utilise pas en position face au monde, j’aurais peut être dû chercher dans leurs nouveaux modèles 360°. Mais finalement l’écharpe le fait, alors pas de problème ! Quant au Sling, je vais retenter, je n’aime pas rester sur un échec !

Et toi tu portes, ou tu as porté ? Comment ? Avec quoi, quelles sont tes marques coup de cœur ? Et bébé, il en dit quoi ? Dis-moi tout !

Tout pour allaiter – Mon équipement type

[article non sponsorisé]

Tu savais que tu allais allaiter. Tu te dis que c’est hyper pratique, que tu n’auras besoin de rien. Halte là ! Je te le confirme, allaiter c’est pratique, tu n’as pas besoin de te trimballer l’attirail bib-chauffe-bib-boîtes-doseuses-de-lait-en-poudre-lait-en-poudre-d’avance ( on sait jamais au cas ou, si on est invités pour l’apéro et que finalement  on reste manger (tu verras c’est toujours ce jour là que tu oublies tout)…)

Mais l’allaitement, ça nécessite tout de même un minimum d’organisation !

Je t’en ai déjà parlé, je ne suis ni terroriste de l’allaitement, ni une anti, mais je suis une partisane de la non prise de tête. Et comme les choses sont bien faites, sein ou biberon (ton choix sera la bon!), il faut s’équiper un minimum. Et d’un bébé a l’autre, les situations que tu rencontres, l’expérience, tout ça, fait évoluer ton organisation et ton équipement.

Avec mon premier bébé né en avril, je l’avoue tout a été facile. Quand je l’emmenais en balade, il faisait souvent beau. Sortir le matos en plein soleil quand tu es en débardeur, c’est facile.

Avec mon bébé d’automne, je ne m’étais du coup même pas posé la question… Toujours est-il que déballer le casse croûte quand ça caille c’est tout de suite moins fun… T’as beau emmitoufler tout le monde dans ton manteau (parce que évidemment ce jour là tu as opté pour la chancelière dans le cosy, pas pour la combi pilote) t’as bien l’air con avec ton écharpe pour cacher ton sein et le moindre centimètre carré de peau soumis au froid… Tu me diras, dans cette situation la prise pour le chauffe biberon, tu l’aurais pas trouvée non plus, donc on est quittes…

Bref, penser à bien s’habiller et bien habiller bébé en cas de sortie par temps froid…

Les fringues d’allaitement

Par s’habiller j’entends avec des fringues d’allaitement. Ça te paraît gadget ? Non je t’assure c’est juste parfait. En plus la plupart font aussi fringues de grossesse, donc pas d’hésitation. j’ai craqué sur les T-shirts Colline (la marque future maman de Vert Baudet) avec les ouvertures sur les côtés. Ni vu ni connu j’t’embrouille et j’allaite en toute discrétion et sans me geler les miches. J’en ai pris de deux couleurs.

Le soutif d’allaitement

Puisqu’on est dans les chiffons, pense au soutien-gorge. Tu as acheté des soutiens-gorges double emploi grossesse allaitement parce que tes seins ont doublé de volume pendant la grossesse ? Tu peux les ranger ou les jeter c’est au choix, car si tu allaites il est fort possible que ça regonfle un brin… En tout cas il m’a fallu encore quelques tailles en plus… Et comme le soutif devient en cas d’allaitement une seconde peau, pas question d’en prendre un inconfortable ! Et il y en a même à la mode !

Les coussinets d’allaitement

D’ailleurs il faut penser, au début et lors que chaque poussée de croissance, à rembourrer un peu tout ça… Pas pour avoir de plus gros seins, non, ça la nature s’en charge pour toi, juste pour éviter les taches… Tu connais les auréoles sous les bras ? Bah imagine la même chose sous les seins. C’est aussi hyper glamour, même si l’odeur est plus supportable. Donc on pense a ses coussinets d’allaitement. Jetables ou lavables, les deux existent !

Le tire lait et les biberons

Oui parce qu’on ne va pas donner raison à Mme Badinter en agissant comme une esclave de l’allaitement. On est aussi une femme active et être collée h24 a bébé, ça ne marche qu’un temps. Alors on va tirer un peu son lait et lui donner au bib. Avec Petit Monsieur, j’avais opté pour le tire lait manuel Philipps Avent, pratique, peu encombrant, avec les accessoires compatibles. Impeccable. Avec le mini, moins de temps, le grand a m’occuper, la reprise plus précoce, j’ai opté pour le tire lait électrique, en location . Avec une ordonnance de la sage femme, je l’ai pris chez Grandir Nature. C’est super, tu as le choix entre 6 modèles, compacts ou hospitaliers, tu reçois le matos sous 48 h, tu loues à la semaine, et ils t’envoient la facture à la fin, que tu renvoies a ta caisse pour une prise en charge par la sécu. J’ai pris le modèle Ardo Calypso, il est bien (compact, peu bruyant, livré avec tous les accessoires – seul bémol, les boites pour recueillir le lait sont limitées à 150 ml). Pour conserver ton lait, tu peux acheter des boîtes en plastique spéciales, ça existe, ou des sachets en plastique jetables, mais je te donne un truc pas bête soufflé par ma sage femme, les bacs à glaçons. Il suffit ensuite de décongeler ses petits glaçons pour remplir tes bibs !

Pour les bibs, avant de partir en vadrouille mieux vaut faire quelques tests, histoire de s’assurer que ça convient à bébé. Oui parce qu’ils sont exigeants ces petites bêtes la, toile faut trouver LA tétine qui leur va. Le mien ayant adopté  la tétine tôt, celle du bib n’a pas posé de problème. Mais il lui faut une tétine plate, les rondes pas moyen, et avec un débit lent, probablement ou pour reproduire la tétée au sein. Je n’ai toujours pas trouvé  mieux que les biberons Mam. En plus maintenant ils sont stérilisables au micro ondes d’une manière hyper ingénieuse. Tant qu’on y est, pense au goupillon, ce truc a dû être inventé pour laver les biberons (et les carafes à vin…)… Et de fait, il en faut un pour bien avoir les parois.

J’ai investi aussi dans le petit sac isotherme hyper pratique pour la crèche, et tant quel j’y étais j’ai dégoté en vente privée un chauffe biberon nomade à brancher sur l’allume cigare pour les vadrouilles post allaitement !

Le support sèche biberons

Si, c’est utile. Quoi tu es comme moi quand j’ai eu mon premier, tu trouves ça gadget ? Attends des devoir relaver quinze fois tes bibs parce qu’en séchant sur un torchon ils sentent a 100 mètres… Donc oui le sèche biberons, c’est utile. En plus c’est joli, ça décore ta cuisine. Et ça évite a toutes tes tétines et couvercles de glisser et et tomber sans arrêt. Alors ne fais pas comme moi n’attends pas le deuxième, mets-le sur ta liste de naissance (oui parce que ça coûte une blinde pour ce que c’est quand même) ! J’ai pris le miens chez Badabulle, une autre marque que j’aime bien.

Avec tout ça déjà tu seras pas mal parée pour un allaitement en toute sérénité ! Et toi alors ton matos d’allaitement ? Plutôt roots, juste les nénés en goguette, plutôt prévoyante et suréquipée, ou moitié moitié ? C’est quoi tes accessoires fétiches ?

Crèche ou Nounou ?

Un billet complètement subjectif, je te l’avoue tout de suite, mais j’aimerais bien du coup avoir ton avis. Moi je suis crèche, totalement. Mais bon j’ai eu le choix. c’est pas le cas de tout le monde. J’ai des potes à qui on a ri au nez en région parisienne quand ils sont allés voir à 4 mois de grossesse : « Non mais Madame, c’est avant la conception qu’il fallait venir nous voir ! » Mais bien sûr, où avions-nous la tête ! Je te dis pas quand ça fait des années que t’essaye et que ça vient pas tout de suite…. Enfin bref, chez nous à 4 mois on nous a dit que c’était bon qu’il y aurait une place. Au départ je penchais pour l’option nounou. Moi qui suis souvent en retard, nos emplois du temps à la con respectifs à Monsieur et à moi, je me disais que ce serait plus simple, et qu’on en trouverait peut-être une qui bosse au moins le samedi. Mais que nenni !  Pourquoi pas le dimanche tant que j’y suis ?! C’est vrai je suis con des fois. Et puis après il aurait fallu trouver la perle rare. Celle qui a des idées pour occuper ton lardon, celle qui n’a pas NRJ 12 en bruit de fond toute la journée… Donc nous avons vite choisi la crèche.

A la crèche, la directrice est infirmière. Comme Monsieur. Donc elle connaît le boulot, et quand tu lui dis libéral en plus, elle compatis. Donc c’était ok pour la crèche. Et je dois dire chapeau bas. Un service public qui t’autorise à donner un planning mensuel, qui accepte que tu les changes en dernière minute, qui te dit de ne pas te presser parce qu’ils savent que tu as un planning serré, c’est vraiment le top.

Et puis je n’ai pas à rivaliser avec une AUTRE FEMME. Non parce que la nounou, c’est quand même l’autre femme. Celle avec qui ton bébé d’amour te diras forcément un jour qu’avec elle c’est comme ci et pas comme ça. Bon c’est vrai qu’à trois ans arrive la maîtresse, mais avec la crèche tu as trois ans de répit avant d’avoir de la concurrence. Parce qu’à la crèche, même si ils ont une nounou plus ou moins attitrée, ça change selon les jours.

Bon il faut dire aussi qu’elle est top ma crèche. Tout le monde est adorable, ils acceptent le lait maternel, ils ne discutent pas tes principes éducatifs, et quand ils se permettent un conseil c’est toujours avec bienveillance. Et le Mini adore ça la crèche. Dès qu’on entre c’est sourires à gogo. Là-bas il est toujours sage, il ne chouine jamais, moi qui les avais mis en garde sur ses colère, je passe pour qui moi maintenant ?! Mais c’est pas grave, mon bébé est bien en crèche.

Tu vas me dire ok mais les microbes ? Bah oui il chope quelques microbes. Il a son petit nez qui coule, il tousse un peu, j’ai déjà dû le reprendre en cours de journée et courir pour le faire garder chez les grands parents. Mais Petit Monsieur aussi a chopé des microbes là-bas, donc aujourd’hui à l’école il est tranquille, jamais malade, jamais absent. Et puis chez la nounou il doit y en avoir aussi des microbes ! De toute façon avec un grand frère dans les pattes qui te bisoute en permanence même quand papa et maman l’éloignent de toi, tu les chopes forcément les microbes. D’autant plus quand tu es un bébé d’hiver…

Et quand je compare avec mes copines et autres collègues qui ont leurs gosses en nounou, à part ceux qui ont la perle rare, parce que oui il y en a quand même quelques unes, je me dis que j’ai bien de la chance d’avoir eu de la place en crèche. Gérer un contrat, composer avec les réclamations de congés payés supplémentaires (tu sais qu’il y a des nounous qui réclament 6 semaines ?), les suppléments repas, les arrangements avec les autres parents pour les vacances, moi qui n’ai jamais de congés pendant les vacances scolaires, et tout ça, très peu pour moi.

Voilà tu l’auras compris (mais en même temps je t’avais annoncé la couleur dès le début) moi je suis crèche. Mais bon j’ai eu le choix. Heureusement pour la nounou que j’aurais pu avoir, je crois…

Et toi tu es plutôt quoi ? Choix ou pas ?

Et sinon il y a des nounous dans la salle ? Et les parents psychorigides comme moi vous les gérez comment ? 😉

Bonne journée à tous !

Le monde merveilleux des coliques

J’ai déjà dû t’en toucher deux mots par ci par là, Mini Monsieur a eu des coliques. Tu es parent et tu ne sais pas ce que c’est ? Profite donc bien de cette chance, et si tu envisages d’autres enfants, je te souhaite qu’ils n’aient jamais de coliques. Je plaisante mais vois-tu, c’est bien plus facile d’en parler ici maintenant que nous en sommes presque débarrassés. Voilà pourquoi j’ai attendu, attendu, avant de partager avec toi ma douleur…

Mais non tu vas me dire, comme mon pédiatre, les coliques ça fait pas mal ! Non, non, tu regardes ton enfant hurler comme un putois, se tordre dans tous les sens, mais il n’a pas mal. Le souci c’est que mal ou pas, quand ton bébé hurle, toi tu as mal. Et quand rien ne le soulage, parce que moi je te dis qu’il a mal, je le sais, toi tu as encore plus mal. Le câlin ? Tu parles. Une tétée ? Mouais deux secondes, et puis ça repart de plus belle parce que comme il a mangé, il a encore plus mal. Des massages ? Cause toujours. Le porter sur le ventre ? Un coup sur 5.

Ce qui est génial pour le corps médical avec les coliques, c’est qu’on ne sait pas les expliquer. Immaturité du système digestif, qu’ils disent. Mais pas sûr, parce que ça ne touche pas tous les enfants. 20 % des nourrissons, ça fait quand même 80 % de chances que bébé n’en ait pas. Pas de bol, Mini Monsieur est dans le club des 20 %. Alors ils ont trouvé une super formule pour te rassurer : C’est pas des coliques, ce sont des « pleurs inexpliqués » ou « pleurs inconsolables » ou encore « excessifs » (ça c’est le moins qu’on puisse dire!). Autrement dit, bon courage et démerde-toi. « Mais ne vous inquiétez pas il ne souffre pas ». Mon œil.

Et puis c’est bien gentil tout ça, qu’il ne risque pas de séquelles et que soi disant il ne souffre pas (parce que vraiment je suis sûre qu’il a mal moi), mais j’aimerais bien dormir un peu moi et ne pas perdre chaque jour 10 % de ma capacité auditive, arrêter de faire chambre à part parce que Monsieur se lève à 6h, arrêter de stresser parce qu’il a mal (celui qui me redit qu’il ne souffre pas je le frappe) et accessoirement dormir un peu (quoi je l’ai déjà dit ?). Et avec deux heures de pleurs hurlements après la tétée de 21h, celle de minuit, et parfois même celle de 4h du matin (oui parce qu’il est sympa mon fils, des fois celle de 4h ne lui faisait pas mal).

Alors du coup le corps para médical s’approprie le truc : oui ça doit le gêner quand même, on va voir ce qu’on peut faire (l’ostéo), essayez la calmosine, ou l’eau de chaux (la puéricultrice de PMI). Mouais, vous pouvez toujours essayer (le pédiatre) mais le seul traitement reste le temps, parce que à trois mois ce sera fini (bon courage et démerde toi, je t’ai dit !). Trois mois ? Super je reprends le boulot justement quand il aura trois mois !

Donc j’ai tout essayé. Alors attention, jeune maman qui arrive ici par désespoir, après avoir écumé tous les résultats de recherche de Google, ne prends pas pour argent comptant ce que je vais te dire, mais juste un conseil, ne mets pas tous tes espoirs sur chaque nouvelle solution miracle en test. Y’en a pour qui ça marche, d’autres pas. Moi j’ai galéré deux mois, mais j’ai trouvé. Mon bilan ? Calmosine : zéro pointé. Eau de chaux : quedalle. Portage : Vas-y essaye de mettre en écharpe un bébé qui se tortille dans tous les sens, j’te regarde !  Emmaillotage : c’est con ça ma couverture magique je l’ai prêtée et on me l’a pas rendue… (enfin si mais il y a trois semaines alors…). Ostéo : ça lui a fait du bien, c’est sûr. Mais pas à son ventre. Il est devenu moins colérique, plus zen en général, mais pas de recul des coliques. Mon produit miracle ? Les probiotiques. Et grâce à qui ? Une blogueuse ! Kafouillis, qui fait de jolies choses et qui est aussi jeune maman m’a parlé au détour de commentaires interposés de Biogaia, une marque de probiotiques. Bon je te préviens pas évident d’en trouver en pharmacie, donc ne crie pas victoire en y arrivant, souvent il faut commander. Mais ce qui est bien avec les pharmacies c’est qu’elles sont livrées vite. Donc voilà mon produit miracle c’était celui-là. Alors si ça peut aider, je partage. Bon ok c’est pas du jour au lendemain, l’amélioration arrive au bout de deux trois jours. Parfois un flacon peut suffire. J’ai vite couru en racheter un quand c’est reparti de plus belle après trois jours sans. Et puis c’est pas non plus l’arrêt complet des hostilités. C’est pas donné non plus (12 € le flacon pour moins d’un mois de traitement). Mais une crise qui passe de deux heures à 5 minutes ça n’a pas de prix.

Et puis aussi, il y a les gens (tu l’attendais celle là non ? Bah oui j’en parle souvent des gens) : « Ça c’est parce que tu l’allaites ». « Tu devrais le mettre au bib avec de l’épaississant ». Au passage ça existe l’épaississant tout seul a donner avant la tétée. Parce que j’ai essayé aussi. Ça marche pas.  « Non mais quand même continuer à lui donner le sein alors que ça lui fait mal… ». Non, non je vous assure, la sage-femme, le pédiatre, et même l’ostéo m’ont conseillé de tenir bon, que ça n’avait rien n’à voir, que ce serait dommage de le priver de l’allaitement. Même pour vous, ça doit être difficile mais tenez-bon ! Mais tu vois dans ces situation les gens, ils ont tous fait des études de pédiatrie c’est bien connu, et ils savent mieux que tout le monde. Et toi tu chiales, tous les soirs pendant que ton marmot hurle, non seulement parce que t’en peux plus, mais aussi parce que tu culpabilises. Heureusement arrive la collègue sympa, le réconfort arrive souvent de là où on ne l’attend pas, qui te dit qu’elle a nourri ses deux enfants au biberon et que les deux lui ont fait de vilaines coliques. « Donc arrête pas d’allaiter, ce serait con ».

A trois mois c’est fini paraît-il. C’est vrai que déjà dès qu’ils font leurs nuits c’est plus supportable. Mais j’ai un flacon à finir, et pour tout t’avouer je n’ose pas arrêter…

Et toi tu connais ça les coliques ? Tu as géré comment ?

Baby blues et autres complications…

Je recule chaque jour à écrire sur ce sujet, au fur et à mesure que ce sentiment étrange décline, ce qui est une bonne chose finalement, mais comme j’avais promis un article, je choisis de me lancer… Alors qui a eu son petit baby blues ? J’avais vu le coup venir, d’autant que j’en ai déjà essuyé un. Mais il avait été assez anodin, séquence fleuve sans raison apparente à la maternité juste avant d’en partir, sentiment de vide, vite rempli par de nombreuses visites lors du retour à la maison. Je vois toutefois encore les regards choqués quand je disais que mon quotidien manquait de conversations d’adultes. Qu’est ce qu’elle vient se plaindre celle-là avec son joli bébé sage de ses journées à pouponner ! Malaise, gros blanc. Mais je n’en ai pas honte, je ne me sens pas une mauvaise mère parce qu’une journée avec un nourrisson peut être réellement ennuyeuse, surtout quand ce dernier est très sage : il dormait 20 heures sur 24, se réveillait pour téter, me regardait faire l’imbécile pendant quelques minutes et dormait de nouveau. Oui d’accord il était (et est toujours) magnifique, mais la contemplation ça va cinq minutes (bon allez une heure maxi…) ! Oui mais quand tu dis ça et qu’on te regarde de travers, tu culpabilises. Et tu te sens encore plus mal. C’est le cercle vicieux du baby blues.

http://babyblues.com/

@ Rick Kirkman & Jeremy Scott http://babyblues.com/

Alors quand quatre ans plus tard tu remets ça, en te disant que c’est sûrement la dernière fois de ta vie, c’est comme je le présageais assez violent. Dernière grossesse, déjà. Il faut déjà en faire le deuil, même quand comme moi on n’a pas aimé ça, être enceinte. Fini le gros ventre avec quelqu’un qui bouge dedans. Finis les trois mois de congés pour profiter de soi et de ses gosses. Finies les séances cocooning en piscine pour se préparer à l’accouchement. Finies les projections du « quand bébé sera là », surtout quand on ne veut pas connaître le sexe, ce qui amène aussi à faire le deuil de l’hypothétique enfant de l’autre sexe. Finies les attentions de tout le monde sur ta santé (quand t’es plus enceinte, les gens s’en tapent que tu sois crevée à longueur de journée !). Finie la sensation d’être bien dans ses fringues, sans avoir à rentrer le ventre, pouvoir mettre des robes moulantes, etc… Cette semaine j’ai rangé mes fringues de grossesse. Le retour des larmes n’était pas loin. Renoncer à son gros ventre ne passe pas forcément par la case poubelle (et j’avoue que je suis tellement bien dans ce jean que même si il est lâche je le mets encore…) ! J’ai aussi déjà dû remiser certains de ses pyjamas. Derniers pyjamas en taille naissance. Se dire que toutes ses premières fois seront aussi nos dernières en tant que jeunes parents…

Dernier accouchement ensuite. Aussi étrange que ça paraisse, cette étape atroce de la fin de grossesse a malgré tout dans son intégralité une grande importance dans le cycle du bonheur. Elle marque la rencontre avec bébé mais aussi un moment intense qui restera à tout jamais entre toi, le bébé, et le papa si il y assiste. Pour ma part, ce moment est allé tellement vite que je peine déjà à me rappeler certains détails. Mauvaise mère. Derniers moment où tu n’as que ça à penser que de prendre bébé dans tes bras puisqu’on s’occupe de toi à la maternité.

Et puis quand c’est le deuxième, force est de constater que c’est tout de suite moins l’événement. Alors que c’est autant de chamboulements dans ta vie que le premier enfant, voire plus car il faut aussi apprendre à vivre à quatre, les gens, encore eux, y accordent mois d’importance. Il savent que tu connais déjà, donc je ne sais pas s’imaginent sûrement que comme tu as déjà vécu le truc c’est un événement moindre. Sans compter ceux qui adorent les bébés, mais qui depuis ton premier ont eu les leurs, et donc s’en foutent un peu que toi tu aies mis au monde une nouvelle merveille. Moins de visites donc (bien sûr les plus proches sont là, comme toujours et heureusement), à la maternité et au retour à la maison. Parce que toute seule toute la journée dans une chambre de maternité, ça aide pas à prévenir les larmes. Et ce malgré ce bébé si parfait. Ce bébé si parfait : Alors pourquoi tu pleures ? C’est vrai ça pourquoi je pleure ? J’ai mis au monde la huitième merveille du monde, et je pleure. Mauvaise mère. Tu commences bien. Donc tu culpabilises. Donc tu re-pleures. Encore ce cercle vicieux.

La sage-femme m’a dit lors de sa visite dans le cadre du PRADO (programme de retour à domicile, une initiative qui aide vraiment pour le coup sur ce genre de sujet), d’être vigilante au fait que ça ne dure pas, quelques jours ça va, mais attention si ça continue. C’est passé, je pense, même si je sens encore des risques de rechute. Ceci dit les hormones doivent avec l’allaitement être encore un peu déréglées…

Il faut dire qu’un bébé qui pleure beaucoup ça n’aide pas. Les coliques, à mon avis. Les pleurs inconsolables / inexpliqués, qu’ils disent. Rien n’a faire paraît-il. Calmosine, eau de chaux, ostéo, tisanes au fenouil, j’en passe. Autant d’espoirs qui se traduisent finalement par des hasards. Et Mini Monsieur qui se tortille, semble souffrir, et moi qui ne peux rien faire. Mauvaise mère. « Ça c’est parce-que tu l’allaites », « C’est bizarre, moi les miens me l’ont jamais fait, ça », « Je te l’avais dit, au deuxième c’est plus dur ». Les gens, encore et toujours. Les sons de cloche et autres commentaires divers et variés auxquels après deux grossesses , deux accouchements et deux enfants je ne me fais toujours pas. Et tout ça pourquoi à l’arrivée ? Pour que mon petit bonhomme continue à me donner l’impression qu’il a mal, même si c’est entre deux sourires, même si il est en excellente santé. Et pour rajouter une bonne dose de culpabilité à ce sentiment d’impuissance qui se greffe déjà sur le baby blues.

Tout ça pour dire qu’on n’en parle pas vraiment. Non ce n’est pas grave, non il ne faut pas culpabiliser. Mais si les gens, encore eux, étaient plus vigilants, je suis sûre que pas mal de dépressions post-partum pourraient être évitées. Car de l’un à l’autre il n’y a qu’un pas. Fort heureusement je ne l’aurai pas franchi. Et maintenant j’ai plutôt la pêche, malgré la fatigue, malgré un certain désemparement face à ses pleurs. Je sais que ça finira par déteindre sur lui si je ne culpabilise pas, si je ne stresse pas, si je ne déprime pas. Mais non ce n’était pas rien. C’était difficile.

Et toi alors, tu l’as surmonté comment ?

#Journal de Grossesse – Saison 2, épisode 8 et fin – Dans la douleur tu enfanteras…

Vous l’attendiez ce billet sur l’enfantement ? Moi non plus, mais comme j’ai déjà sévi en vous racontant l’autre, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de vous narrer celui-là. Vous allez voir vous allez rire… Si vous vous souvenez, tout ce que je demandais c’était un accouchement avec péridurale qui marche. Comme l’adage « une grossesse ne fait pas l’autre », m’avait fait imaginer une seconde grossesse sans nausées (résultat : nausées et vomissements), j’avais donc espéré que l’adage « un accouchement ne fait pas l’autre » pouvait signifier que la péridurale peut fonctionner et permettre de donner naissance à son enfant sans trop de douleur. J’ai malgré tout été on ne peut plus assidue aux cours de préparation à la naissance, notamment sur la gestion des contractions, dans le doute. j’ai bien fait.

Jeudi 2 octobre, 3h30 du mat. Comme chaque nuit je me lève pour la cinquième fois pour aller aux toilettes. Etrange, j’ai fini mais j’entends toujours un bruit d’eau qui coule. Zut. Les sages-femmes passent leur temps à raconter qu’on n’attend pas de perdre les eaux pour aller à la maternité, que de toute façon c’est très rare et que ça n’arrive que dans les films. Mon œil. C’est arrivé à plusieurs de mes copines. Et voilà que ça m’arrive. Bon, on réveille Monsieur, on appelle ma belle-mère pour ne pas laisser Petit Monsieur sans surveillance, et on y va. Verdict : poche des eaux fissurée. Pas de contraction, tout baigne (du moins tant que toute l’eau n’est pas évacuée). Une heure de monito, tout va bien, on vous place en chambre. Et on attend. On attend quoi en fait ? 2h30 plus tard j’ai compris ce qu’on attendait. Aïe. C’est donc ça une contraction. (Lors de mon premier accouchement je n’en avais pas eu début, mais j’en avais eu une d’environ une heure et demie après. Et ce malgré les « mais non, ça ne dure pas longtemps une contraction » de l’équipe médicale.) Je gère. C’est vrai que ça ne dure pas trop longtemps, donc avec les exercices de respiration, je gère. Ils m’ont dit « si vous avez mal vous appelez ». Mais ils nous répètent aussi sans cesse lors de la préparation de ne pas s’affoler, d’attendre que ce soit rapproché de 10 minutes. Donc bête et disciplinée, j’attends. Ah tiens la dernière était il y a moins d’un quart d’heure. On chronomètre donc. Ah merde, celle-ci arrive dix minutes après. Celle d’après à 7 minutes. Ça dure plus longtemps. Ça fait super mal. J’appelle. « Prenez une douche ça va vous soulager, la sage-femme arrive ». Mon œil.

7h du mat, salle de travail. Ça fait moins d’une heure que je me tortille en soufflant (la fameuse respiration abdominale). « Vous voulez une péridurale ? ». Evidemment que j’en veux une, c’est un des premiers points de mon projet de naissance (oui, je suis une chochotte). « On appelle l’anesthésiste ». Youpi, ça va aller maintenant. Mais en fait, non. Parce qu’il n’arrive pas, l’anesthésiste. Je saurais plus tard qu’ils ont attendu pour l’appeler, parce qu’il commençait à 8h, donc… Je commence à ne plus rien gérer, et Monsieur qui en rajoute une couche en fixant le monito et en me prévenant quand une nouvelle contraction arrive (toutes les 3 minutes maintenant, donc), comme si je ne les sentais pas arriver… L’aide soignante sort le « plateau » pour la péri. Le gynéco passe, je le supplie, il me rassure : l’anesthésiste arrive. Mais non. La sage-femme revient. Je vais mourir. Elle regarde le col, 4 cm, c’est bien parait-il. Je la supplie, elle aussi. Elle me caresse la joue. Tu parles d’un réconfort. Et là c’est le drame. Je ne sais pas combien de temps il s’est écoulé depuis les « 4 cm », mais pas bien longtemps (pourtant quand on souffre les minutes deviennent des heures). « J’ai envie de pousser, c’est normal ? » . Elle vérifie le col. Je sens la gêne dans son regard. « 9 cm, on ne va pas pouvoir faire la péri ». Je hurle. Ils installent les étriers et maintenant il va falloir pousser.

Il y a un truc qu’on ne m’avait pas dit. On lit partout que les contractions sont tellement violentes qu’on ne sent rien d’autre. Mon œil, encore. Je croyais avoir accouché sans péridurale à mon premier car elle ne faisait plus effet. en fait elle devait fonctionner un petit peu quand même. Je n’avais pas trop senti l’effet de la poussée, donc je n’y arrivais pas très bien et c’est certainement pour ça que ça c’était fini avec une ventouse. Donc quand l’enfant passe, ça fait mal aussi. Super mal, même. Voire plus que les contractions. Enfin celles pendant la poussée. Parce-que juste avant la sortie en fanfare de bébé, le monito a dépassé les graduations. et moi j’ai eu comme une absence. La grosse trouille après, de tomber dans les pommes. Donc j’ai pris mon courage (et mes étriers) à deux mains, et j’ai poussé. Bon dans la foulée j’ai encore hurlé à l’aide, ce qui m’a valu une nouvelle épisio, mais ça c’est un détail.

http://grumeautique.blogspot.fr/2012/03/peridurale-blues.html

@Nathalie Jomard – http://grumeautique.blogspot.fr

Voilà comment en 2h30, ma deuxième petite merveille est arrivée. Et c’est un petit garçon de 49 cm et 3.710 kgs qui fait le bonheur de ses parents et son grand frère (sauf la nuit) !

Bref je me plains, mais je vois déjà celles qui rêvent d’accoucher en 2h30… relativisons donc.

L’accouchement « nature », ce n’était franchement pas mon choix. Je ne suis pas contre l’hyper médicalisation, tellement je suis flippée à la base. Si c’était à refaire, j’y réfléchirais, mais je ne suis pas convaincue que je ferai l’impasse sur la péridurale, car je n’en serais pas moins flippée et désarçonnée par la douleur. Quoique si la douleur était insupportable, j’ai finalement réussi, et bien réussi, le fait de sentir réellement ce qui se passe aidant vraiment beaucoup à faire sortir le colis. Et l’après est beaucoup plus cool : on peut se lever rapidement après, pas de sonde urinaire donc pas de problème lié à ça (si vous voyez ce que je veux dire…), même la cicatrisation de l’épisio m’a semblé facile. Encore un paradoxe donc, que celui de cet accouchement. Après, la vitesse à laquelle tout s’est passé a évidemment aidé.

En tout cas, ça, c’est fait ! Bon courage à celles qui sont sur la dernière ligne droite (je crois savoir qu’il y en a quelques unes qui me suivent), et à celles qui vivront ça plus tard !

Et pour celles qui l’ont déjà vécu, j’aimerais bien connaître votre avis sur l’accouchement avec ou sans douleur, alors à vos commentaires…