Dommages et (mon) intérêt

Ah les vacances, les week-ends prolongés, autant de temps pour s’enfoncer dans le trou formé par les deuxlattes cassées du canapé et ne pas en sortir avant que :
– ma merveille ait besoin de moi (car une patate de canapé n’est pas obligée de devenir une mère indigne)
– le téléphone sonne (sauvée, c’est rare ici !)
– un petit creux se fasse sentir (règle numéro 1 : toujours prévoir des vivres sur la table basse)
– le dvd ne soit arrêté
– le streaming déconne (d’où règle numéro 2 : toujours avoir un plan B)
La maternité a cela de merveilleux qu’arrivée en fin d’épisode ou pire en fin de saison, ou pire encore, en fin de série-qui-n’a-pas-fait-assez-d’audience-et-qui-du-coup-se-termine-en-queue-de-poisson, l’état de manque n’existe plus, la contemplation de la huitième merveille du monde étant une activité qui vous ferait oublier l’intérêt même d’un écran plat.
C’est donc bien plus sereinement qu’avant il y a 9 mois (bon mois-versaire mon amour ❤ !) que je terminai la semaine dernière – après un visionnage en 4 temps – la première saison de Damages
Glenn Close, quand elle ne balance pas des lapins morts dans la marmite de Mickaël Douglas, sait aussi être…euh…bah flippante quand même, en avocate prête à tout pour gagner son affaire, quels qu’en soient les conséquences… Une gentille petite avocate interprétée par Rose Byrne va apprendre à ses dépens les risques et les ruses du métier pour découvrir ce qui se trame derrière cette affaire qui a coûté la vie à son fiancé… Un thriller à suivre épisode par épisode (flashs-back, retours dans le présent, filmés, et montés avec brio…avec qui ?), bref, encore une série qu’on ne peut pas se permettre de reprendre chaque semaine et dont on ne peut pas attendre un an la suite… car si elle aurait pu être bouclée en fin de saison 1 (encore une succès d’audience inattendu ? ) le dernier épisode nous propose de creuser le personnage de Glenn Close, Patty Hewes, ses travers et ses failles, car tout personnage méchant à la Vic Mackey à qui le spectateur s’attache à ce petit quelquechose qui fait fait qu’on ne peut pas le détester…

2 réflexions sur “Dommages et (mon) intérêt

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